Efficacité de la chimiohérapie et radiothérapie

4 commentaires
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Chantal Dupont-Moreau

Après avoir consulté plusieurs articles, revues médicales sur le cancer du sein (opérée en 12/2016 avec 2 séances de chimio FEC ) je me rends compte que nul part il est noté que la chimiothérapie et la radiothérapie rallongeait l'espérance de vie donc la question que je me pose est celle ci dois je continuer la chimio et la radiothérapie avec tous les effets indésirables que cela entraîne ? le jeu en vaut il la chandelle ?
Je n'ai pas de métastase donc pourquoi chimio et radiothérapie j'avoue que je suis dans le doute pouvez vous m'aider Je vois jeudi mon angologue de Agen (nouveau, suite au remplacement du taxotere par le Taxol toutes les semaines) et vendredi mon angologue de Bordeaux qui a établi le protocole pour la suite avec le Taxol qui me renvoie a Agen par rapport a la distance de chez moi a l'hopital de Bordeaux. Dans l'attente d'une réponse afin de voir si je poursuis ou pas ce traitement, je vous remercie

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Chantal Dupont-Moreau

Voici un article qui me fait réfléchir je vous le met en copie
La chimiothérapie et les rayons peuvent tuer le cancer, mais ils vous tuent aussi

La chimiothérapie regorge d'effets négatifs après traitement. Une majorité d'agents contenus dans les produits de chimiothérapie pénètrent dans le cerveau et peuvent directement ou indirectement induire un certain nombre de changements aigus ou retardés du système nerveux central. Ces effets peuvent durer des années avant de se dissiper, ou bien, dans le cas de jeunes enfants, se perpétuer à l'âge adulte.

Le taux de survie à long terme des patients de chimiothérapie sont grandement exagérés parce que la plupart de ces patients finissent par mourir de maladies sans relation avec le cancer d'origine, mais liés au traitement.

Les produits de chimiothérapie (surtout les agents d'alkylation) sont réputés pour occasionner d'autres cancers dont la leucémie, et nombre de ces médicaments tombent dans cette catégorie. Les agents d'alkylation endommagent directement l'ADN de toutes les cellules. Ces agents ne sont pas spécifiques à une phase ; en d'autres mots, ils sont actifs dans toutes les phases du cycle cellulaire. Comme ces drogues endommagent l'ADN, ils peuvent nuire à long terme à la moelle osseuse et par conséquent affecter l'immunité future. Avec ces produits existe le risque de développer un cancer secondaire à bas bruit mais son diagnostic est inévitable. Des études ont indiqué que le risque commence à augmenter environ deux ans après le traitement, qu'il est le plus élevé entre 5 et 10 ans. C'est la raison des décès de patients par chimiothérapie entre 10 et 15 ans après le traitement.

La radiothérapie peut également accroître le risque de développement d'un cancer chez la plupart des gens. Les variétés de cancers secondaires à une radiothérapie sont vastes, mais consistent principalement en leucémies et sarcomes. Ces cas se révèlent habituellement après exposition aux rayons avec un pic de risque cinq à dix ans environ après. De nouveau, la plupart des patients qui suivent une radiothérapie développent des cancers secondaires en lien avec le traitement et non comme la conséquence du cancer d'origine. Les cancers radio-induits ont explosé ces vingt dernières années car il y a eu une recrudescence de traitements de ce genre, souvent suite à une chimiothérapie.

D'autres cancers sont liés aussi à une radiothérapie. Des tumeurs peuvent se développer à l'endroit de la zone exposée aux rayons ou tout près, même dix ans ou plus après le traitement. Ces risques semblent être plus élevés dans certaines zones du corps, comme les seins et la thyroïde. Dans certains cas, l'âge au moment de la radiothérapie va jouer un rôle. Par exemple des patientes jeunes atteintes de cancer du sein sont plus susceptibles de développer un cancer secondaire par une thérapie par les rayons que des patientes âgées.

Des médecins dénoncent l'industrie du cancer

Le Dr Robert Atkins raconta un jour qu'il existe plusieurs traitements pour le cancer, mais qu'il n'y a pas d'argent à gagner. Ils sont naturels, efficaces et bon marché, ils ne contiennent aucun produit coûteux mais nécessitent une grande auto-discipline de la part des malades. Il faut des millions pour financer les essais en laboratoire et cliniques nécessaires pour fabriquer un nouveau médicament anticancéreux qui pourra être breveté et vendu. Il a été dit que la clé de la réussite dans le commerce de la santé est de sortir un truc génial qui donnera des gens des malades à vie. Pensez à tous ces gens dont les analyses de sang étaient mauvaises, qui sont restés sous médicaments jusqu'à les tuer, alors qu'une prise brève de médicaments avec à côté des changements majeurs de régime alimentaire et de mode de vie, les auraient ramené à une santé sans médication.

Selon le Dr John Diamond,
"Une étude sur plus de 10.000 patients montre clairement que les soi-disant excellents antécédents de chimio sur maladie de Hodgkin (cancer des globules blancs ou lymphome) sont mensongers. Les malades qui ont subi de la chimio ont été 14 fois plus sujets à développer une leucémie et 6 fois plus enclins à développer un cancer des os, des articulations, des tissus mous que les patients n'ayant pas subi de chimio."
Cela fait peur et ce n'est pas le seul article qui dénonce la chimio te la radiothérapie. Qui devont nous croire ?????

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Dr A.Marceau

Bonjour Chantal,
Personne ne peut nier que les pronostics de la plupart des cancers se sont nettement améliorés au cours des 30 dernières années. Ces progrès sont dus à l'amélioration des dépistages et aux progrès thérapeutiques.
Vous vous demandez si la chimiothérapie et la radiothérapie permettent d'allonger l'espérance de vie après un cancer. La réponse est manifestement oui mais cette évidence démontrée par une multitude d'études cliniques n'a de valeur qu'à l'échelle d'une vaste population. Mais au sein de cette population, il y aura des échecs et fort heureusement des succès thérapeutiques.
Dans votre cas, un cancer du sein sans métastase, vous vous demandez quel peut être l'intérêt d'une radiothérapie et d'une chimiothérapie. Les médecins qui vous suivent auraient pu ou dû vous le dire, ce que je fais bien volontiers. La radiothérapie agit localement, au niveau de la zone irradiée ; son but est de détruire des cellules cancéreuses résiduelles qui auraient donc échappé à l'acte chirurgical. La radiothérapie va ainsi permettre de réduire le risque de récidive locale. Quant à la chimiothérapie, son but est de détruire d'éventuelles cellules cancéreuses qui auraient migré à distance de la tumeur primitive, cette éventualité étant notamment envisageable en cas de ganglion sentinelle positif.
Bien cordialement
Dr A.Marceau

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samar

Bonsoir Chantal,

Moi aussi j'ai lu ce genre d'articles...

Donc pour ma part, il s'agissait de choisir entre la peste et le choléra... J'avais peur de la chimio et en même temps, j'avais peur qu'on ne m'en propose pas, suite à mon vécu personnel familial en matière de cancer. Ma mère n'a pas eu de chimio pour son cancer de l'utérus: juste l'ablation de l'utérus et des ovaires suivie d'une curiethérapie et de radiothérapie. Deux ans après, les marqueurs sont montés, certainement parce que des cellules cancéreuses, indétectables, avaient commencé à migrer. La chimio donnée en temps et en heure aurait peut-être permis de tuer ces cellules malignes et de prolonger la vie de ma mère , c'est ce que je me suis dit. Alors quand j'ai eu un cancer à mon tour, bien qu'étant parfaitement informée de tout ce que je risquais comme effets secondaires, y compris tardifs, j'ai préféré accepter la chimio, la radiothérapie, le traitement ciblé, la mastectomie...
J'ai fini mon traitement fin décembre 2014. Je vais bien, je me sers du bras opéré comme avant alors que je n'ai eu aucune séance de kiné. J'ai retrouvé la même endurance à l'effort. Je ne ressens aucune fatigue particulière, notamment infondée. Vu la vitesse à laquelle se propageait le cancer dans mon corps (rien à la mammo/écho un an avant, tumeur multifocale et un ganglion atteint 12 mois après, Ki67, index de prolifération, à 85%), je pense que je ne serais sûrement pas en train de vous écrire en ce moment...
Je ne dis pas "vive la chimio" car il faut la vivre pour comprendre à quel point c'est éprouvant... Mais je ne regrette pas d'en avoir eue. Quant aux effets tardifs potentiels, je n'y pense pas. Je me contente d'apprécier chaque instant de cette vie normale retrouvée avec encore plus d'intensité et de bonheur. Carpe diem!

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Jacky NOVIELLO BOSCO

Madame, je me permets de répondre, simplement, à votre demande.
Aujourd'hui, concernant les cancers les plus virulents, les soins, notamment en chimiothérapie comme en immunothérapie n'ont pu démonter leurs efficacités, compte tenu des effets secondaires que le long traitement à occasionné, quand, malheureusement, en plus l'on ajoute l'opiacé par excellence, la morphine, à ce stade, il faut ce poser la question de savoir, , si il fallait ce lancer dans un traitement?
Dans votre cas, il semblerait, que malgré votre cancer, il n'y aurait aucune métastasasse.
Pourquoi dans ce cas un traitement de chimiothérapie?
Je sais le pourquoi, mais, je ne peux dans ce courrier vous l’expliquer.
Bon courage, vous êtes votre médecin, vous savez ce qui est bon pour votre santé.

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