Bonjour Fanny
J arrive bien tard mais je tenais à vous dire que ce que vous traverssez est malheureusement bien normal et il ne faut surtout pas culpabiliser . On a tous un coup de mou apres la fin des traitements . Moi ça a été 3 mois de depression .
Mais la il y a une petite fille et votre compagnon qui a subi malgré lui votre k . Donnez vous du temps.et ne prenez pas de decision hative car apres c est souvent trop tard .
Parlez entre vous et vous pouvez meme voir la psy en couple .
C est souvent un trop plein qu il faut evacuer .
J espere de tout coeur que vous saurez prendre la bonne decision et que les jours meilleurs sont â venir
Avec tte mon affection
Roxane
Période difficile
Merci beaucoup Sandra de partager votre expérience, et aussi Roxane pour votre soutien. Vous lire me fait du bien, vous êtes tous très compréhensifs, et vous savez quoi, bien meilleurs conseillers courrier du coeur que sur les forums "couple" ;)
Mon conjoint est parti en montagne qq jours. Oui Rob, il faut qu'on profite chacun de notre côté, c'est ça qui me manque en ce moment, globalement cette année on a été l'un sur l'autre presque H24 car il s'était mis à mi-temps et moi en arrêt. Peut-être notre salut viendra en nous voyant moins. C'est pas très glorieux lol, mais avant de se connaitre on était chacun très indépendants.
Allez je vous souhaite un bon dimanche
Bonjour Moufette, dimanche matin. Je me connecte et je tombe sur votre post, et là : boum, ça me fiche une sacrée claque. Je sens tellement de désarroi chez vous que je voudrais pouvoir vous aider, mais pas simple, alors on recommence depuis le début. Vous êtes à la fin de votre traitement et ça se présente plutôt bien d'après ce que je comprends, donc du coup, ça vous fiche un peu la trouille, vous vous sentez un peu livrée à vous-même et ça vous donne le vertige. Ca me fait penser aux leçons de natation (enfin la manière dont je les ai vécues :)). Tout allait bien tant que j'avais la bouée, le jour où on m'a balancée dans le grand bain sans la bouée, j'ai cru me noyer. Ca a été très dur parce que je n'avais pas confiance en moi et que d'une certaine façon je n'avais pas "validé" le fait que je pouvais le faire. Moi je pense que vous allez pouvoir reprendre une vie plus sereine, d'un point de vue médical, dans les prochaines semaines, les prochains mois. Donnez-vous un peu de temps. Ca a été une année hyper chargée pour vous. Vous abordez vos problèmes de couple. Que croyez-vous ? Que tout fonctionne parfaitement chez tout le monde du 1er janvier au 31 décembre, sauf chez vous ? Mais non, Moufette, la vie est ainsi. Il y a des moments difficiles et, encore une fois, cette année à été un tremblement de terre dans votre vie, dans celle de votre mari, et dans le couple que vous formez tous les deux. Vous dîtes que vous aviez déjà des casseroles. Peut-être votre maladie aura t'elle mis au grand jour ce que vous "cachiez sous le tapis" et ne vouliez pas voir, mais peut-être, là encore, il s'agit de retrouver un équilibre qui a été mis à mal par toutes les épreuves que vous avez subies. Mais, le point hyper positif de votre histoire, c'est l'arrivée de votre petit bout de chou. Elle, elle vous donne sa confiance et ses sourires, son amour, sans comprendre les problèmes des grands et c'est bien elle qu'il faut préserver au maximum. Nous les adultes, nous pouvons nous remettre de tout, nous avons un pouvoir de résilience assez exceptionnel, mais les enfants, il faut en prendre soin : ce sont des trésors inestimables. Vous envisagez une séparation d'avec le Papa ? C'est peut-être la solution, mais peut-être pas. Pour avoir moi-même divorcée lorsque j'avais 30 ans et une petite fille de 2 ans dans les bras, je me permets de vous dire que le divorce doit être la dernière solution quand on a tout essayé. Le divorce implique tellement de choses, pas seulement une résidence séparée, mais il faut bien comprendre que si vous vous séparez du Papa, votre petit trésor connaîtra une (des ?) belles-mères ? un (des) beaux-pères ? reviendra le dimanche soir de chez le Papa avec une autre coiffure que celle que vous lui aurez faite en partant, parce que "la nouvelle", aura voulu épater le Papa et jouer à la maman avec votre fille... lui aura mis un joli vernis à ongles (que vous détestez), fera des dessins pour l'autre (qu'elle va trouver super gentille, pas toi Maman ?). Si vous envisagez la séparation il n'y aura pas de retour en arrière possible. Est-ce vraiment ce que vous voulez ? Je rejoins les autres amis du forum et vos proches qui vous conseillent de patienter. Franchement, allez peut-être voir un professionnel, ou un conseiller conjugal, enfin, je crois que vous devez donner des priorités à vos projets : vous remettre en selle d'un point de vue moral, faire la liste de vos griefs envers votre conjoint et mettre tout ça sur la table et envisager toutes les solutions pour remédier à tout ça, sans écarter la séparation peut-être, mais en dernier... Bon, bref, c'était ma pensée du jour. Je ne suis pas coach en vie de couple, juste une femme qui a connu pas mal d'épreuves dans sa vie et qui sait que le soleil brille pour tout le monde, alors, il va revenir dans votre vie à un moment donné. Essayez de patienter.
Souricette, vous m'avez mise une grosse claque ! Oui je pense trop à court terme, aux prochains mois, voire jusqu'à l'entrée à l'école et déjà je ne dors pas de la nuit. Quant aux années qui suivent... grand merci pour votre partage. Je passe le we chez ma soeur (divorcée) et je me suis permise de lui faire lire votre message (les gens non malades ne vont pas d'eux-mêmes sur le forum !). Sa réaction : "J'aurais pu l'écrire !" ...
C'est prévu de voir qqun oui, je passe des coups de fil demain. L'année a été vraiment dense : quelques jours avant ma biopsie du cancer, j'avais déjà contacté des thérapeutes de couple. Puis bam, diagnostic. L'annonce nous a soudé, donc on n'a pas vu de thérapeute. Ensuite le cancer nous a usés...
Vous avez raison, je dois me mettre des priorités.
J'espère que vous avez eu une vie douce ensuite avec votre fille... Je ne sais pas quel est ou a été votre métier, mais vous feriez une bonne conseillère ;)
Merci
Coucou Moufette, contente d'avoir lu votre post. Pas facile de faire le tri dans nos pensées quand tout se bouscule comme ça. Vous allez voir, vous allez y arriver. J'ai relu votre présentation sous votre profil. Je suis admirative de ce parcours, de ce que vous avez encaissé, de ce que vous avez dépassé et je n'ai aucun doute sur le fait qu'un avenir meilleur va se dessiner pour vous, car on a un peu la vie qu'on se fait et il y a beaucoup de détermination chez vous (en dehors bien entendu des coups du sort, comme la maladie...). Pour ma part, oui, j'ai une vie heureuse aujourd'hui, mais le chemin n'a pas été un long fleuve tranquille. J'ai refait ma vie 12 ans après avoir quitté le Papa de ma fille (j'avais plus de 40 ans) et j'ai trouvé enfin ma boussole. Il est mon roc, mon phare dans le brouillard et tous les deux nous sommes plus forts pour affronter les coups durs (les décès des êtres chers, la maladie pour lui, pour moi), mais vous voyez, quand on a quelqu'un qui nous tient la main c'est plus facile. Et puis j'ai (nous avons) l'amour immense, indéfectible de ma fille, et ça, ça n'a pas de prix. Revenez nous donner de vos nouvelles et prenez soin de vous, de vous tous !
Bonjour Moufette,
Votre post m’émeut, mais les amis ont raison prenez le temps de la réflexion vous avez traversé cette période avec brio et courage.
Vous allez y arriver et toutes les questions et les doutes que vous avez
C’est bien normal on ne traverse pas cette saleté de maladie sans dégât au passage, ne prenez aucune décision hâtive les réponses à toutes vos questions viendront comme une évidence. Prenez soins de vous et j’espère que ça va aller.
Maria
Je ne suis pour ma part qu'au début de ce parcours du combattant mais je vous soutiens à 1000%. Tant de choses se bousculent dans nos têtes que l'impression de devenir folle prends parfois le dessus. Comme entraînée dans un tourbillon incontrôlable. Ne prenez pas de décision hâtive, si je peux me permettre. Échangez sur les forums avec des amies, des inconnus mais parlez. Vous avez déjà fait un sacré bout de chemin.
Bonjour Moufette,
Je pense qu'il est normal que votre moral chute et de pleurer. Avoir un cancer, ce n'est pas rien. Moi-même je pleurs tous les jours. En plus vivre tout ça en pleine période covid, pas évident.
Tentez de gérer une chose à la fois, en commençant par vous-même et votre bien-être. Prenez le temps de respirer, de vous écouter. Et de communiquer avec votre conjoint. Profitez aussi de ces moments avec votre fille qui vous font tant de bien! Et n'hésitez pas à demander de l'aide quand ça ne va pas. Les amis et la famille sont là pour ça aussi :-)
Je vous souhaite de (re)trouver votre équilibre et d'être heureuse!
Bonjour Moufette, Je pense que lorsqu'on a un bébé, beaucoup de couples se remettent en question, (c'est dur d'élever un enfant, ça remet en perspective certaines choses), idem pour un K. Alors K et bébé, ... c'est énorme! Je vais dans le sens de tous, ... pendant la maladie, on pense à la fois beaucoup à soi, et pas assez (plus la contrainte, le devoir de se soigner que le plaisir, et le fait de prendre soin de soi). Ma psy m'a souligné qu'il était très important de retrouver du plaisir POUR SOI, et de penser à soi. Faites-vous plaisir, redonnez-vous des moments de bonheur, faites vous masser, une pédicure, un weekd pour vous, que des choses qui vous font plaisir, réappropriez-vous votre corps et votre vie, et la suite, se dessinera selon ce que vous voudrez.
A titre personnel, j'aime mon mari, mais gérer mon K et son mal-être (voire, comme votre mari une dépression), je n'aurais pas pu. Je crois que la maladie nous amène parfois à vouloir être plus égoïste, et c'est normal, j'ai envie de dire, quand je vois toute l'énergie nécessaire pour se soigner! Soyez bienveillante envers vous-même, c'est inévitable cette descente en pression, et toutes les émotions qui arrivent, qu'on ne se laissait pas vivre pleinement parce qu'il fallait être fort et suivre un traitement. J'ai pleuré pendant des semaines et des semaines après le mien, et pourtant ça a été assez rapide. Evacuez toute cette pression, faites-vous du bien.
J'espère que vous retrouverez joie et bonheur.
S
Bonjour Moufette,
Comment ne pas être touché par votre post et par votre détresse ? Il est tout à fait légitime, avec tous ces bouleversements dans votre vie, que vous ayez des passages à vide, que vous remettiez tout en question... Et c'est certainement salutaire aussi ! Pour avancer sur des bases saines, je crois qu'il est important de mettre les choses à plat, calmement, sans acrimonie et surtout sans précipitation (qui est toujours très mauvaise conseillère). Une fois que vous aurez pu déterminer ce dont vous avez vraiment envie/besoin, peut-être pourriez-vous envisager avec votre compagnon les solutions que vous pouvez apporter ensemble, chacun faisant un pas vers l'autre...
Je ne prétends pas jouer les conseillères conjugales, bien entendu... Mais une chose est certaine : vous êtes pleine de ressources, que vous ignorez peut-être encore. Faites-vous confiance, et dites-vous bien que vous êtes douée pour le bonheur. Tout problème a une solution, et le soleil brillera à nouveau, je vous le promets !
Amitiés,
Sabine
Bonjour à tous,
Je me permets de vous écrire ce matin car je me sens en détresse. Je ne sais pas si vous pourrez m’aider, me secouer peut-être ... Voilà, depuis plusieurs semaines mon moral chute. Chaque soir ou presque, je pleure en appliquant la crème post-rayons sur mon sein. Je me dis « j’ai/j’ai eu un cancer ». Hier j’ai eu 3 rdv dans 3 hôpitaux différents : onco-génétique (lourd), médecine du travail, radiothérapie. J’ai pleuré aux 3 … Dans l’ascenseur, j’ai croisé deux bonnes sœurs qui tenaient un coussin-cœur, sans doute elles rendaient visite à une amie opérée du sein. J’ai eu envie de pleurer. Dans la salle d’attente, il y avait une affiche pour une journée baignade pour les femmes qui s’assument avec un sein en moins. J’ai encore pleuré … (alors que j’ai gardé mon sein en partie, j’ai eu une pamectomie). Hier le manipulateur radio m’a donné leur liste de soins de support et d’associations et m’a dit qu’ils n’allaient pas « m’abandonner » lundi prochain (dernière séance), qu’on allait en parler avec le médecin … J’ai l’impression de me prendre une grosse claque en fin de parcours, de l’année de fou qui s’est déroulé …
A cela s’ajoute des problèmes de couple. Depuis plusieurs mois, et ça va en s'empirant, il y a des tensions en permanence pour les bricoles du quotidien jusqu’aux projets d’avenir. C’est très compliqué de démêler ce qui est la faute au cancer ou pas, car on traine des casseroles d’avant le diagnostic. Le fond du pb, c’est que je pense que je ne suis pas amoureuse ... (pardon de choquer peut-être, vous savez j’avais écrit sur un forum « couple » et m’en étais prise plein la figure, que je faisais du mal à mon conjoint en restant avec lui etc… donc je sais que le sujet est sensible). Nous parlons de séparation mais ça impliquerait de gros changements, comment fera-t-on avec notre fille de 7 mois, garde entière ou majoritaire pour moi mais impensable pour le papa, garde 50/50 mais alors trouver 2 nounous car nous vivrons à 1h d’écart … Je dors encore moins qu’avant et j’ai perdu 2 kg en 15 jours.
Les seuls moments agréables que je passe sont avec ma fille. Elle a un sourire indéfectible, malgré les pleurs et les disputes devant elle parfois (j’en ai honte). Avec elle j’ai envie de sourire et de jouer. Mais il est clair que je vais mal en ce moment. Je rumine ma vie d’avant, quand je vivais à Lyon, j’avais plein de loisirs et j’étais en bonne santé. En un an, j’ai changé de vie sur tous les plans et je me sens complètement paumée. J’ai fait des choix que je n’assume pas, en plus j’ai le cancer. La vie à la campagne ne me convient pas, et gros sentiment d’échec de ne pas réussir à vivre en couple … Donc, retourner à Lyon avec ma fille … mais nous sommes 3 dans l’histoire maintenant, le papa refuse catégoriquement de vivre en ville donc je n'ai aucune solution pour l'instant.
Voilà les compagnons du forum, je suis désolée de m’épancher car vous n’êtes pas le courrier du cœur. Les quelques proches à qui j’en parle me disent tous de prendre le temps, de m’occuper de ma santé d’abord … Mais comment faire quand un problème nous accapare, nuit et jour … c'est l'été, on est censés être légers, les amis sont en vacances, le psy et le médecin traitant aussi. Pourquoi je déraille autant alors que j’ai déjà un cancer à penser …
Je vous souhaite malgré tout un bon we, désolée pour mon message plombant.