Bonjour Francine, que penser de votre démarche ? Et bien elle est légitime. Vous avez le droit de vous documenter et de poser des questions et d'essayer de comprendre. On nous cache tellement de choses ! cependant, je ne peux m'empêcher de penser, également, que la quantité de E171 qui enrobe les comprimés doit être si infime, qu'elle ne doit pas être toxique. Mais vous savez, moi, bien que j'aime, comme vous, m'informer dans des domaines très différents, quand ça touche à la médecine, alors là, je "sous-traite" tout aux médecins qui me suivent : je n'ai pas envie de m'embarrasser les méninges avec ce genre de trucs, et je n'ai pas fait les études qui me donneraient les compétences nécessaires pour tenir une discussion de ce niveau. Je fais confiance à l'équipe soignante, peut-être à tort, je n'en sais rien, mais je pense qu'il y a quand même énormément de contrôles et qu'à la base personne ne cherche à nous tuer. Après, vous avez peut-être soulevé une lièvre et éviterez vous un nouveau scandale sanitaire. Et pourquoi pas ?
Questionnement sur une chimiothérapie orale
Bonsoir Francine,
J'ai un parcours quasi identique au votre.
Je prends du Xeloda depuis février 2021 (Capécitabine Mylan500mg et 150mg).
J'ai compris avec la pharmacienne qu'il fallait se laver les mains après avoir touché le médicament et qu'il fallait jeter les emballages séparément et les ramener à la pharmacie pour être détruit. J'avoue que ça m'a fait un peu peur mais je ne me suis pas inquiétée à ce point car de toutes façons, je me dis que le risque que le médicament provoque un cancer est plus faible que la chance qu'il a de me soigner. Je ne sais pas si ce que je dis est clair. En même temps, j'encours le risque de me faire écraser et pourtant, je sors de chez moi.
Cela étant dit, vous avez bien raison de vous inquiéter. Merci de soulever le problème.
J'espère que le dr Marceau se prononcera pour nous donner son avis. D'avance, je le remercie.
Bonne soirée. Gaëlle
Bonjour Francine
Je trouve votre démarche tout à fait légitime. Nous nous inquiétons tous de savoir ce que l'on mange, il est donc normal de se renseigner sur ce qui nous soigne
Après quel est le risque et quel est le plus dangereux....le mal qui nous ronge ou le médicament qui nous soigne
Vous voilà devant une équation difficile à résoudre
Bonne journée
Stéphane
Bonjour Francine
Cela semble aberrant que pour lutter contre un cancer il faille avaler des médicaments cancérigènes, n'est-ce pas?
J'ai fait la même découverte que vous il y a plusieurs années. Oui, le E171 a été retiré des bonbons au 1er janvier 2020. Il a fallu pour cela une bataille de plusieurs années, le lobby agro-alimentaire restant un adversaire de poids.
Actuellement il y a 4 000 médicaments contenant du dioxyde de titane, et il faudra encore plusieurs années de bataille puisqu'il faudra s'attaquer alors au lobby pharmaceutique. Ce dernier explique sa présence, qui médicalement n'a aucun intérêt, par le fait que cela le rend plus appétant aux yeux des malades. Risible, non?
Rapprochez vous des structures qui tentent de faire changer les choses et armez vous de patience...
Bonjour Francine,
Je vous comprends, votre questionnement est tout à fait légitime bien entendu sans tomber dans des excés.
Après ma tumorectomie j'ai passé pendant 3 semaines sur la cicatrice et tout le sein une crème que l'on m'avait conseillée: cicalfate + d'Avene jusqu'à ce que je découvre par hasard 2 ingrédients cancérigène! De colère j'ai jeté le tube...
Bonne après midi au soleil
Sylvie
Bonjour
Le docteur Marceau va probablement vous conseiller et donner son avis sur le bien fondé de vos interrogations et inquiétudes et pas simplement sur les bénéfices et risques.
Bonjour Francine,
Votre post m'a bp interpellé. Avez-vous avancé depuis dans votre réflexion, avez-vous eu des retours de votre oncologue ou de la pharmacie de l'hopital?
Depuis que j'ai un cancer du sein, le "pourquoi" me taraude, alors que je n'aurais peut-être jamais la réponse... quand j'ai eu mon diagnostic j'ai téléchargé une application qui scanne les produits d'hygiene et beauté et j'ai trouvé bp de cochonneries dans mes produits de tous les jours. Même dans les marques de pharmacie, et celles censées nous faire du bien pendant la chimio, type Avène...suite à votre post j'ai regardé les composés de mes médicaments, et moi aussi j'ai trouvé du dioxyde de titane dans l'anti-nausée à prendre après la chimio. On vient de me prescrire un anxiolitique qui en contient aussi... dès que c'est sous forme de gélule enrobée j'ai l'impression...et bien je ne veux pas prendre cet anxiolitique :-/
Voilà c'est un vaste sujet, mais si vous avez + d'éléments ça m'intéresse. Je poserais la question à l'hopital la prochaine fois.
Bonne soirée
Comment le docteur Marceau devant ce constat et ces affirmations justifiées de votre part Francine aurait un avis contraire sur ce médicament ? En tout cas tout cela n'est pas rassurant et difficile à accepter. Comment avoir confiance encore aujourd'hui à certains médicaments avec tous ces risques.?
Bonjour à toutes et à tous ,
Je suis Francine et j'ai posté le 28 mars dernier un message traitant du sujet de la présence du dioxyde de titane TI O2 ou
E 171 , classé substance cancérigène possible pour l'être humain par le CIRC (Centre International de Recherche contre le
Cancer) et interdit dans l'alimentation en France depuis le 1er janvier 2020 suite à une publication de l'ANSES (Agence
Nationale de )Sécurité Sanitaire) . Or ce produit est présent dans l'enrobage de la Capécitabine 500 mg ou Xeloda qui m'a été prescrit en chimiothérapie orale pour traiter mon cancer du sein .
J'ai voulu faire savoir qu'un additif potentiellement cancérigène sous forme de nanoparticules est inclus dans l'enrobage d'un médicament anti-cancéreux . De plus, ce traitement est prescrit sur une durée de plusieurs mois .
Dorénavant, je vous écrirai sous le pseudo de Mirabelle 88.
Bonne journée . Mirabelle 88
Bonjour , Monsieur Delpierre ,
Je partage effectivement votre interrogation sur la confiance qu'il est possible d'accorder à certains médicaments
contenant des substances potentiellement cancérigènes .
Mirabelle 88
Bonjour,
Suite à un cancer du sein diagnostiqué en mars 2020, j'ai suivi une longue période de chimiothérapie dans le cadre dans le cadre du service oncologie à laquelle ont succédé une mastectomie et de nombreuses séances de radiothérapies . Je viens de commencer depuis février 2021 une nouvelle chimiothérapie orale à domicile qui devrait durer jusqu'en août 2021 . A la lecture de la notice accompagnant la chimiothérapie orale prescrite, soit la Capécitabine Mylan500mg, j'apprends que l'enrobage des comprimés contient du dioxyde de titane (TI O2) ou E171 ce qui éveille mon attention étant donné que je me souviens avoir lu des articles sérieusement documentés sur les risques de toxicité de ce produit. En effet, le dioxyde de titane est un additif interdit dans l'alimentation en France depuis le 1er janvier 2020 suite à une publication de l'ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire). Celle-ci s'appuie sur plusieurs études démontrant le risque cancérigène de ce produit dont les études de l'INRA (Institut de la Recherche Agronomique) , les études de CIRC ( Centre International de Recherche sur le Cancer) classant le dioxyde de titane dans le groupe des substances cancérigènes possibles chez l'homme - Groupe 2B. De plus, le dioxyde de titane est constitué de nanoparticules qui présentent la capacité de traverser la barrière intestinale de même que la barrière hémato-céphalique et de se retrouver dans différents organes (foie, reins, cœur, cerveau).
Cependant si le dioxyde de titane est interdit dans l'alimentation, il est autorisé dans les médicaments, les cosmétiques et les produits du bâtiment.
J'ai échangé à propos de la présence du dioxyde de titane dans la Capécitabine avec l'oncologue qui me suit dans l'Institut de Cancérologie de ma région. L'oncologue qui n'en était pas informée a contacté par téléphone une pharmacie qui lui a confirmé la présence du dioxyde de titane dans l'enrobage de ce médicament. Je n'attendais pas de l'oncologue qu'elle puisse changer cet état de fait mais je tenais à l'informer et lui faire part de mon étonnement: à savoir qu'un additif à risque cancérigène sous forme de nanoparticules rentre dans la constitution d'ne chimiothérapie orale contre le cancer.
Que pensez-vous de ma réaction ? Ai-je tort de m'interroger au sujet de la présence du dioxyde de titane dans la constitution d'un médicament contre le cancer ?
Je ne suis ni médecin, ni pharmacien . Je suis seulement quelqu'un qui cherche à se documenter, à s'informer sur divers sujets qui pour la plupart n'ont rien à voir avec le cancer .
Bien cordialement .
Francine