BONSOIR CHRISTINE
je vous comprend : avoir un cancer et devoir faire tourner une entreprise ou exploiter sa ferme tout cela n'est vraiment pas simple ; mais que vous dire de plus qu'il vous faut beaucoup de courage et soyez forte positivement : nous devons accepter les moments ou les traitements nous afflige une grande fatigue et c'est la qu'il est nécessaire d'être très fort et soutenu dans cette dure épreuve de la vie ok
soyez tres forte et venez parler sur ce forum cela soulage
je vous poste un article expliquant cette double peine
courage a vous
amitié
luc
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Prix du cancer: la double peine
Si la maladie entraîne un choc psychologique, elle pèse également lourdement sur la santé financière des patients. Une double peine dénoncée par Emmanuel Jammes, de la Ligue contre le cancer.
Prix du cancer: la double peine
D'après la Ligue contre le cancer, les malades déboursent en moyenne plus de 800 euros de leur poche au cours de leur traitement.
Dans toutes les études publiées sur le cancer, il est un acteur trop souvent oublié, le malade. Pour remédier à cette injustice, la Ligue contre le cancer a interrogé 1700 patients. L'objectif: cerner au plus près leurs difficultés quotidiennes. Et le résultat est surprenant. Les difficultés économiques entraînées par le cancer sont la préoccupation première des malades. Emmanuel Jammes, responsable du pôle sociétal de la Ligue contre le cancer, pointe les difficultés qui font du cancer une maladie "paupérisante".
D'après la Ligue contre le cancer, les malades déboursent en moyenne plus de 800 euros de leur poche au cours de leur traitement. Quels sont ces frais qui ne sont pas couverts?
Ce sont tout d'abord les transports. Beaucoup de malades ont des difficultés pour accéder à l'hôpital car ils n'ont pas de véhicule et un certain nombre de taxis ne sont pas conventionnés pour lire les cartes vitales, il y a donc des frais importants à avancer, qui ne sont pas toujours remboursés ensuite. Quant aux déplacements chez les généralistes, fréquents, ils ne sont pas du tout pris en charge.
Pourtant, les cancers sont, en principe, pris en charge à 100% par l'assurance maladie...
En principe oui, mais la réalité est bien différente. La prise en charge s'effectue sur la base du tarif de la sécurité sociale, or les dépassements d'honoraires sont très nombreux et ne sont pas du tout remboursés. Ce n'est pas le seul problème: les traitements lourds peuvent entraîner des problèmes secondaires, par exemple orthodontiques. Dans ce cas, les prothèses sont à la charge du patient. Par ailleurs, un certain nombre de médicaments sont partiellement remboursés car ils sont considérés comme des traitements de "confort". Or, ils sont parfois indispensables pour des patients qui ne supportent pas les traitements lourds qu'ils subissent par ailleurs.
Dans quelles situations professionnelles les personnes qui tombent malade sont-elles les plus vulnérables?
On constate une dégradation générale des conditions de vie. Lorsqu'une personne en situation de précarité tombe malade, ses difficultés s'aggravent très nettement, au point d'en arriver souvent à solliciter une aide alimentaire ou une aide au logement. Les salariés - employés ou cadres - ne sont pas non plus à l'abri de la paupérisation! La maladie entraîne des frais supplémentaires qui s'ajoutent à tous les autres. Car, outre le cancer, il faut payer les taxes, veiller à l'éducation de ses enfants, etc.
Le statut des travailleurs entre-t-il également en compte?
Oui, certaines personnes sont bien protégées par leur entreprise, comme à la SNCF, par exemple, ou parce qu'elles sont issues de la fonction publique. A l'inverse, un indépendant, qui n'a pas souscrit à une assurance privée, ou à une mutuelle complémentaire, va subir un bouleversement puisqu'il ne touchera pas, ou très peu, d'indemnité journalière.
Même guéries, les anciens malades déplorent que l'étiquette du cancer continue à coller à leur peau. Comment lutter contre cette discrimination?
Prenons l'exemple d'un assureur. La convention AERAS l'oblige à proposer un contrat d'assurance avec des conditions qui doivent rester raisonnables pour les malades. Mais ce n'est pas toujours respecté, nous devons y veiller. C'est un travail de longue haleine.
On parle dans cette article des travailleurs salariés, quid des travailleurs indépendants qui n'ont d'autre choix que celui d'aller travailler sans relâche, pour maintenir l'entreprise à flot, maintenir des emplois ??? Et qui entre les chimios bon pied, bon oeil se lève, fait semblant d'être concentré etc....