Bonjour Patrick,
Votre analyse de la situation est très sensée, très responsable, et j'espère que vous recevrez sur ce forum des témoignages qui vous aideront dans vos réflexions. Je souhaite néanmoins apporter un petit bémol à vos propos car quand vous dites que "si vous deviez être de nouveau hospitalisé, il serait trop tard pour organiser quoi que ce soit", ce n'est pas forcément vrai. Une cystectomie totale est bien sûr une intervention lourde mais une néo-vessie peut souvent être réalise par le chirurgien. Sinon, les uretères sont "mis à la peau", ce qui crée bien sûr des contraintes pesant sur la qualité de vie. Mais la vie peu encore durer...
Vous avez bien sûr raison d'anticiper les difficultés mais restez cependant optimistes !
Bien cordialement
Dr A.Marceau
APRES 2 CANCERS
Mon commentaire du jour, dépasse le contexte et l'objet initial de mon message.
Même si mes préoccupations demeurent, une information reçue fortuitement ce jour la rend encore plus d'actualité.
Voilà l'historique simplifié de mes affections:
02.2013- Prostatectomie radicale. A cette occasion un diverticule est détecté sans présenter de danger particulier.
09.2016- Accueil aux urgences pour cause d'hématurie urinaire.
Après divers examens confirmation lors d'un geste chirurgical par les voies naturelles que le diverticule a évolué et des traces très suspectes sont envoyées pour analyses. Un e nouvelle intervention est réalisée en 10.2016 car les examens ont révélé un carcinome dans ce diverticule. Une ablation partielle est réalisée.
12.2016 Examens de contrôle qui laissent conclure à une évolution normale et satisfaisante.
04.2017 Nouveau examens de même nature avec les mêmes conclusions.
Ce jour j'ai pu avoir en communication le C/R du praticien pour tous les examens pratiqués en avril dernier. Alors qu'il ne m'avait rien dit de spécial, et que tout allait bien et que je pouvais "respirer", j'ai pu lire qu'un nouveau diverticule latéralisé à droite cette fois-ci, avait été détecté lors de la fibroscopie.
Donc je m'inquiète, à nouveau !
. Est-ce que je dois redouter une évolution similaire à ce qui s'est déroulé entre 2013 et 2016 ?
. Un nouveau développement cancéreux est-il à redouter ? Quelles pourraient être les probabilités ?
. J'angoisse d'autant plus que le chirurgien m'a fait savoir, après l'intervention de 10.2016, qu'il n'y aurait plus de solution chirurgicale en cas de récidive. Que pourrait-i se passer alors: Instillations de BCG ? Pose d'une poche jusqu'à la fin de mes jours ? Que deviendrait mon espérance de vie ?
merci par avance pour vos réponses, pour votre avis.
Bien cordialement.
Bonjour,
Je suis malheureusement dans l'incapacité de répondre à vos questions, il n'y a que l'urologue qui connaît le contexte qui est le vôtre pour y répondre.
Les questions à lui poser sont notamment :
- pourquoi ce nouveau diverticule a-t-il été laissé en place ? Ne pouvait-il être retiré ?
- quelle est sa nature, une biopsie a-t-elle été faite ?
- quelle est son risque évolutif ?
Bien cordialement
Dr A.Marceau
Merci pour votre réponse.
Dans le doute j'ai pris RDV avec mon médecin.
Je vais lui poser ces question et recueillir son avis.
Je souhaite vraiment savoir à quoi m'en tenir !
A cet instant précis je ne sais toujours pas si je suis prêt à vivre avec une poche et les contraintes qui vont avec...
Je suis presque convaincu que non .
Je comprends aussi que vous ne puissiez pas donner une "consultation en ligne" .
Merci encore pour vos conseils
Je ne manquerai pas de vous tenir informés.
Depuis 02.2013 j'ai été victime de deux cancers.
Un premier de la Prostate traité chirurgicalement: Prostatectomie radicale.
Le second plus récent (deux interventions en 09 et 10.2016), certainement en lien direct avec le premier, un cancer de la vessie carcinome G3, au moins de stade PT1, avec ablation partielle.
Le chirurgien m'a prévenu qu'il n'existait plus de solution chirurgicale, et l'ablation de la vessie si elle s'avérait nécessaire poserait ensuite de très importantes difficultés...
A ce jour la situation est stabilisée et le risque de récidive est élevé dans ce type de cas.
Je me pose de nombreuses questions, et outre l'angoisse que je parviens à maitriser globalement ainsi que les douleurs abdominales, je pense à mon épouse et à tout ce que je dois préparer tant que tout va "bien".
Si je dois être hospitalisé à nouveau, il sera trop tard pour organiser quoi que que soit !
Je veux pouvoir organiser un maximum de chose si une échéance fatale devait intervenir.
Là, j'ai besoin de vos expériences, de vos conseils dans ces domaines.
A quoi dois-je penser ? Concrètement que me conseillez-vous de faire et comment ?
Merci par avances à toutes et à tous, toutes vos suggestions et avis seront bienvenus et je vous en remercie par avance.
Bon courage à vous tous !
PATRICK