Bonjour,
J'ai connu cette attente angoissante. Si cela peut vous rassurer, la cystoscopie n'est pas un examen douloureux et pour moi, elle a confirmé ce qui avait été vu à l'échographie.
C'est l'analyse du prélèvement dont il a fallu attendre (encore) les résultats qui est déterminante, il me semble. Ce qui m'a aidée c'est qu'on m'a tout de suite donné le calendrier de ce qui allait suivre. Et puis, je savais contre quoi me battre.
Dans l'ensemble je trouve que la prise en charge par les services d'urologie et d'oncologie est très satisfaisante même si les médecins n'ont pas le temps de répondre à toutes nos questions. C'est une chance de pouvoir avoir des compléments d'informations sur le forum avec le Dr Marceau. J'ai aussi consulté les articles d'informations diffusées par La Ligue et Amélie (de la CPAM, je veux dire).
Et j'ai eu un rendez-vous avec une psychologue de La Ligue qui m'a aussi permis de parler de mes angoisses. Les propositions d'accompagnement par La Ligue sont nombreuses et gratuites, il faut encore les remercier pour cela.
Il faut garder confiance et apprécier encore plus les bons moments pour compenser tout ce stress.
Cordialement
Giroflée
Bonjour à tous,
Tout d'abord un immense merci pour l'existence de ce forum, où j'ai trouvé des informations et témoignages qui m'ont aidée à mieux comprendre ce qu'ont traversé des proches touchés par la maladie (ma mère, puis ma soeur).
Me voici à mon tour confrontée à cette période d'attente d'examens que je les ai vues affronter, et qui est tellement angoissante.
Alors je me lance, dans l'espoir d'atténuer l'angoisse par le recueil de quelques informations.
Je suis une femme de 50 ans, ancienne fumeuse. Depuis 3 mois, des troubles urologiques m'ont amenée à de premiers examens. Brûlures urinaires et impériosité mictionnelle, douleur lombaire d'un seul côté. Hématurie (un épisode macroscopique, avec symptômes d'infection urinaire, soigné par antibio, puis ECBU de contrôle avec hématurie microscopique et globules blancs en nombre important). Un scanner abdomino-pelvien, d'abord sans puis avec injection n'a rien révélé. La prise de sang n'indique pas de problèmes rénaux, la CRP est à 1, la numération globalement dans les normes.
Mon médecin généraliste m'a fait un courrier pour un urologue, et m'a dit qu'il pratiquerait une cystoscopie.
Je dois attendre 3 semaines ! L'angoisse générée par cette attente est très forte, j'ai perdu l'appétit et suis épuisée. J'essaie d'évaluer la situation pour m'apaiser (ou me préparer psychologiquement).
Voici mes questions : s'il y a cancer de la vessie, il y a de fortes probabilités de le voir au scanner, non ? S'il est invisible, est-ce à dire qu'il n'est pas grave ?
Je n'attends évidemment pas un diagnostique, je cherche à comprendre et à me projeter. Je suis seule avec ma fille de 11 ans, alors évidemment l'angoisse prend une dimension importante.