Cancer généralisé

5 commentaires
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Audrey Pereyrol

Bonjour nous avons diagnostiqué un cancer généralisé à mon père de 57 ans, poumons os fois et pancréas avec des nodules entre les vertèbres la trachée. La je viens d'apprendre que son cancer du pancréas vient de ce mettre a la queue sachant qu'il était déjà à la tête. On nous dit de vite profiter de lui car on ne peut plus rien faire pour lui... des personnes pour m'aider à vivre avec cette angoisses perpétuelles que mon téléphone sonne pour la mauvaise nouvelle? Combien de temps lui reste s'il???

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Dr A.Marceau

Bonjour Audrey,
Je suis bien incapable de vous donner une espérance de vie pour votre frère qui présente ce cancer généralisé. Cela dépend non seulement de son cancer mais aussi de ses fonctions vitales (cœur, foie, reins, poumons...).
Bien cordialement
Dr A.Marceau

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Audrey Pereyrol

[quote=atmed]<p>Bonjour Audrey,<br />
Je suis bien incapable de vous donner une espérance de vie pour votre frère qui présente ce cancer généralisé. Cela dépend non seulement de son cancer mais aussi de ses fonctions vitales (cœur, foie, reins, poumons...).<br />
Bien cordialement<br />
Dr A.Marceau</p>[/quote]

Nous savons qu'il est à un stade très évolué. Pour ses fonction vitale il s'est fait opérer du cœur pour faire un triple pontage suite à un 3e infarctus le 21 janvier 2019 c'est là qu'il ont vue le cancer au poumons et fait d'autres examen. Ces poumons ne marche qu'à 36% et son foie est aussi touché par le cancer...

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fredtaq

Bonjour Audrey,

J'ai perdu mon papa au même âge, d'un cancer qui s'était généralisé.
Dans mon cas, son départ m'a été annoncé au moment où je m'y attendais le moins.

Je suis à ta disposition si tu veux discuter. Je t'envoie beaucoup de courage et de bienveillance, tu verras que dans les moments les plus désespérés comme celui-là, il est parfois possible de vivre des moments de grâce auxquels on repense après avec beaucoup de tendresse et de gratitude malgré la douleur.

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Audrey Pereyrol

[quote=Tatiana75]
Bonjour Tatiana
Merci beaucoup pour ton message. Comment as tu géré la nouvelle? C'est vrai que je reste forte devant lui et ma famille et je n'ai que l'épaule de mon mari pour me reposer mais je n'arrive pas à craquer ni à lui parler de ce que je ressents de peur de paraitre faible peut peut-être je ne sais pas...

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fredtaq

Bonjour Audrey,

Excuse-moi, j'étais en congés, déconnexion imposée...
Comment vas-tu ? Quelles sont les nouvelles ?

J'ai géré la nouvelle comme tout le monde, comme j'ai pu. Ce qui est sûr, c'est que je n'ai jamais perdu espoir. Il y a des moments où mon père était très mal, les résultats étaient moins bons, la chimio ne prenait pas du tout... Et puis il remontait la pente. Contre toute attente, mon père est parti le lendemain d'une journée que l'on a passée tous les deux, et pendant laquelle je l'avais trouvé mieux. Cette journée m'avait redonné l'espoir qu'il s'en sorte même si le pronostic était mauvais. Comme quoi, il n'y a pas de règles. J'ai été très présente pour lui, malgré ça, je regrette aujourd'hui de ne pas avoir passé encore plus de temps avec lui. En fait, c'est l'après le plus dur, quand il n'est pas là, que le temps passe et qu'on se refait tout le "film".

C'est normal que tu n'arrives pas à parler à ton mari, à craquer ou te reposer sur lui. il ne vit pas la même chose que toi, et de toute façon ce type de souffrance est tellement personnel qu'il isole par la force des choses. As-tu des frères et soeurs ? Je n'ai pas cette chance me concernant, mais je pense que ce sont eux qui ont le plus moyen de te comprendre.
Avec mon compagnon en tout cas, c'était pareil. Je prétextais me doucher par exemple pour pleurer sans qu'il ne s'en aperçoive. La maladie effraye, et tu as peut-être peur que cela fasse fuir ton mari, ou qu'il te regarde différemment du fait de ta réaction (légitime). J'ai envie de te dire qu'il est là pour toi, que tu as besoin de te reposer sur quelqu'un pour tenir, c'est indispensable. Moi je n'ai pas assez su le faire. Venir sur ce forum est selon moi une très bonne idée que tu as eue, j'aurais sans doute du faire la même chose à l'époque.
Quelque soit l'endroit que tu choisiras, il faut vraiment que tu trouves où et auprès de qui te laisser un peu aller. Moi j'ai tellement pris sur moi que c'est mon corps qui a trinqué, et je n'arrête pas d'être malade. Crois-moi, rester forte en toute circonstance n'est pas une bonne idée. Tout dépend de ce dont tu as envie aussi. Je sais que moi je n'arrive pas à lâcher assez avec mon entourage. Du coup, se rabattre sur un forum comme celui-là, ou les groupes de paroles de la ligue aussi qui en organisent pour les proches des malades. Je n'ai jamais essayé mais ça me semble pas mal pour ceux qui osent. Tout dépend de ton tempérament.

En tout cas, n'aies pas peur de te sentir faible, ou je ne sais quoi. On a tendance à moins penser à eux, mais être le/la proche d'un malade est aussi quelque chose d'extrêmement dur à vivre.

Une dernière chose, pendant toute cette période, le sport m'a vraiment sauvée....

Au plaisir de te lire très vite.

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