Bonjour,
Votre témoignage est très émouvant. Je pense qu'il est en effet important pour vous de pouvoir en parler, de pouvoir échanger avec d'autres personnes qui ont vécu un deuil aussi difficile que le vôtre. Je vous recommande de vous rendre au Comité de la Ligue se situant dans votre département afin d'y rejoindre un groupe de paroles.
Bien cordialement
Dr A.Marceau
Décès de ma maman suite à un cancer des ovaires la veille de la naissance de ma fille
Bonjour,
Je pense comprendre votre désarroi, ayant moi-même perdu ma mère en novembre également mais d'un cancer du poumon. Je suis également maman d'une petite fille qui aura bientôt 3 ans et qui n'aura connu de sa grand-mère que des images d'hôpital. J'étais avec ma mère lorsqu'elle est décédée, j'étais dans sa chambre d'hôpital et je crois pouvoir dire que cela ne change rien à la douleur qui advient et qui reste collée à soi tous les jours qui viennent. De toutes manières, ma mère ne savait même pas que j'étais là étant donné qu'on lui administrait des doses importantes de morphine et d'hypnovel. Elle était inconsciente et respirait difficilement. Ce sont des images dont je ne sais s'il faut ou non travailler à les oublier mais il est certain qu'elle même, la dernière semaine de sa vie, ne voulait plus voir sa petite-fille car elle ne voulait pas que cette dernière la voit "dans cet état" (la tumeur s'était propagée au système lymphatique et elle avait des ganglions très visibles). Je dirais presque qu'il est heureux que votre mère s'en soit allée dans son sommeil, tranquillement et que vous puissiez garder d'elle une image presque intacte. Surtout, il me semble important que vous puissiez vous dire qu'elle était heureuse pour vous, heureuse de savoir que vous alliez devenir maman à votre tour et que vous seriez à la hauteur de la situation. A ce stade, il est difficile d'accepter une telle perte car elle doit vous sembler non seulement injuste et vous laisser seule avec vos éventuelles interrogations de nouvelle maman (j'imagine, j'espère que vous êtes par ailleurs bien entourée). Je suis encore en phase d'incrédulité, de devoir continuer sans elle, sans tout ce que j'imagine qu'elle aurait pu apporter à ma fille. C'est une douleur qui devient familière, qui s'installe et dont je n'attends même plus qu'elle s'estompe. Je sais juste, et je vois, que ma fille est là, et qu'elle lui ressemble et qu'un jour je lui dirais cela, et qu'elle sera, j'espère, fière de moi, comme moi je l'étais de ma mère, de sa force et de son courage.
Je vous souhaite bon courage. Ecrire, parler, ça peut vous aider à faire face même si parfois vous avez le droit de vous laissez submerger et par les pleurs et par la douleur.
Bonsoir,
Votre témoignage me touche bien que l'histoire du cancer de ma mère est différente.
Je pense effectivement que cela doit être extrêmement difficile à vivre pour vous.
Via mon histoire et ma perception de la maladie qui affecte ma mère, et donc ma famille et moi, je me pose également des questions sur la vie et la mort, le sens de la vie et cela rend dépressif.
Trouvez quelqu'un à qui parler, votre histoire mérite d'être entendue.
Abricot
Bonsoir, je suis actuellement enceinte de 3 mois et demi . Et ma mère 58ans est en phase terminal d’un cancer des poumons métastases au foie et cérébral déclaré en août 2017, jusqu’au bout on a voulu y croire les médecins étaient très vague , et ma mère ne souhaitez pas réellement savoir . Elle est actuellement en soin palliatifs son foie étant au plus mal ne filtre plus les toxines , ses jambes ont gonflé , elle a une encéphalopathie hépatique . Son état est très confus et somnolant elle n’a plus la force de se lever , elle est sous morphine . Elle sait depuis aujourd’hui qu’elle va partir on pensait qu’elle n’etait Pas vraiment consciente de son état mais si. C’est tres dur pour toute la famille mais je suis tellement triste de ne pas pouvoir partager ma grossesse , savoir que je vais devenir maman pour la première fois et que mamie ne sera pas là . Je n’arrive pas à m’imaginer sans elle . Je joint mon témoignage et mon soutient à toute les personnes qui ont vécu ou vivent cela.
Bonjour,
Je me suis lancée sur ce forum car j'ai perdu ma maman des suites d'un cancer des ovaires au mois de novembre . Je n'arrive pas à surmonter cette épreuve et je me tourne vers ce forum pour pouvoir en discuter avec des personnes proches de malades ou ayant perdu un être cher, savoir comment vous gérez cette situation si douloureuse.
On a découvert un cancer des ovaires à ma mère en juillet 2015 au stade 3. Après 2 opérations et une chimio de 9 mois elle a été déclarée en rémission en mai 2016. Malheureusement, en janvier 2017 on découvre des cellules cancéreuses au niveau de son colon. Après plusieurs examens il s'est avéré que c'était des résidus des cellules cancéreuses de ses ovaires qui avaient migrées vers sa vessie et son colon. La revoilà répartie dans une chimio et des problèmes d'incontinence s'installe. Les mois qui ont suivi furent très durs pour elle 3 opérations, une septicemie, une chute avec une côté félée et le 9 novembre 2017 ma maman s'en est allée chez elle durant la nuit. J'ai découvert ma grossesse au mois de mars 2017 j'étais si heureuse pour mon mari et moi mais aussi pour ma mère. Je me suis dit que ça lui ferai un fabuleux moteur pour continuer cette lutte. À mon 5eme mois de grossesse j'ai été hospitalisée pour contractions pendant 2 jours. Et j'ai dû finir le reste de ma grossesse avec un contrôle par semaine et une interdiction de faire des trajets véhiculés trop longs. Je n'ai pas pu être au près d'elle lors de sa dernière nuit, j'ai accouché de ma petite fille le lendemain. Je n'ai pas pu être là le jour de son enterrement. Mes parents et surtout ma mère ont toujours voulu me protéger, ne pas trop m'inquiéter, ne pas me stresser. Le matin même de son décès elle m'envoyait un sms me disant que ça allait et que le lendemain elle aurait sa chimio par cachet.
En voulant me préserver elle m'a empêché d'être à ses côtés, de l'aider et de pouvoir lui dire au revoir.
Le 9 novembre ma maman partait et le 10 novembre je devenais maman. C'est bien trop cruelle de vivre une chose atroce et une chose magnifique en même temps.
Bientôt 7 mois et je continue de pleurer tous les jours. Je n'arrive pas à accepter qu'elle soit partie.