J’ai perdu ma soeur de 30 ans

Bonjour,

Je m’appelle Florine, j’ai 22 ans. Il y a 8 mois j’ai perdu ma grande sœur de 30 ans. Nous d’eux c’était chien et chat, on se détestait un peu mais on s’aimait très fort, elle était calme, bienveillante, elle adorait les livres et les voyages, et moi j’étais la petite tornade qui retournait tout sur son passage, passionnée de sport.

Tout a commencé en décembre 2018 où ma soeur a commencé à se plaindre de son épaule qui était devenue douloureuse soudainement, elle est donc allée consulté son médecin à plusieurs reprises, celui ci lui diagnostiquant une tendinite. Rien d’alarmant jusqu’ici. Les mois passent et la douleur est toujours présente, de + en +. Une radio, une prise de sang, cette « tendinite » qui s’empire mais toujours pas d’alarme. Un kyste se développe à l’arrière de son crâne, pas d’inquiétude du dermatologue ce n’est qu’un kyste. Mais voilà, fin août, prise de sang catastrophique, direction les urgences, cela fait plusieurs semaines qu’elle est incapable de bouger son bras je l’accuse même de trop s’écouter. Elle sera hospitalisée de suite sans même qu’on sache ce qu’il y a. 15 jours plus tard le verdict tombe : cancer du poumon stade 4. Ma soeur n’a jamais fumé, à toujours eu un mode de vie sain et puis elle n’a que 30 ans. On ne comprends pas. S’en suit Radiothérapie + Chimio thérapie, elle sera hospitalisée à domicile. En + de cela, deux vertèbres de fêlées, les cervicales également ça sera donc corset et minerve à porter 24/24.
Son état se détériore très rapidement, elle perd toute mobilité et souffre énormément. Le cancer est agressif et présent dans preSque tout ses organes. Son kyste était en faite un nodule et son mal d’épaule était tout simplement le résultat de métastases. La maladie la vaincra le 20 novembre 2019. Soit 2 mois et demi après notre consultation aux urgences. Aujourd’hui, je me retrouve fille unique, j’ai grandi avec ma mère et ma soeur seulement. Son absence est douloureuse, après avoir passé plusieurs mois à faire des crises d’angoisses, de spasmophilie, je suis rongée par la tristesse et je ne cesse de me demander pourquoi. Je n’arrive pas accepter son décès et je me demande si un jour j’y arriverai. Je me sens vide, éteinte. J’ai l’impression que les personnes autour de moi ne comprennent pas vraiment.
Alors j’ai pensé que peut être d’en discuter avec des personnes ayant déjà vécu la
maladie d’un proche m’aiderait. Si vous avez des conseils, merci pour votre aide.

Florine