bonjour,
Je ne suis pas devin, mais je peux vous faire part de mon expérience qui malheureusement n'est pas du tout réjouissante.
Mon mari est décédé d'un cancer du pancréas en avril 2017. Le diagnostic était tombé en novembre 2016 et malgré la chimio, la progression n'a pu être enrayée.
Profitez de votre Papa, entourez le de beaucoup d'amour. Nous avons eu la chance d'avoir une équipe médicale formidable, qui nous a beaucoup entourés. Il a pu revenir quelques jours à la maison, j'ai fait tout ce que j'ai pu pour lui.....
Je vous souhaite énormément de courage.
Mon père est atteint d’un cancer du pancréas stade 4.
Bonjour,
Votre angoisse est bien compréhensible car ce cancer, surtout lorsqu'il est étendu au foie, n'a pas bonne réputation en termes de pronostic. Mais sans nier la gravité de la situation, il faut toujours s'accrocher à l'espoir que le traitement permettra une longue rémission car même en cas de stade 4, cela peut arriver. La maladie cancéreuse est très variable d'un patient à un autre, c'est pourquoi les réactions au traitement diffèrent tant entre les personnes.
Gardez espoir et profitez de votre père autant qu'il est possible de le faire car les moments que vous vivez avec lui, quoi qu'il arrive, sont particulièrement précieux.
Bien cordialement
Dr A.Marceau
Bonjour,
Je comprends votre situation .
Mon compagnon est décédé en septembre 2017 à l'âge de 66 ans (cancer sur la queue du pancréas avec métastases hépatiques) diagnostiqué en juillet 2017 .
Je ne vais pas vous mentir ni vous donner de faux espoirs.
J'ai vu de tout : des survies de 18 mois ou des départs en 10 jours !
Votre père n'est pas une statistique ; personne ne sait .... sauf qu'il faut vous armer de patience et de courage,et l'aimer l'entourer le plus possible
N.T
Bonjour,
Navrée pour votre père.
Ma mère qui a 54 ans, a également été diagnostiqué d'un cancer de stade 4 au pancréas en décembre 2017. Cela fait maintenant plus d'un an qu'elle se bat contre la maladie, elle a changé plusieurs fois de chimio pour en trouver une qui lui sauvera la vie. Malheureusement même avec tout l'espoir du monde je vois depuis un an que cela empire. Cette souffrance d'attendre la fin d'un proche est insupportable. Ne rien pouvoir faire pour la soulager est insupportable. J'ai 29 ans toujours pas mariée ni d'enfants et savoir qu'elle ne sera pas là pour participer à tous ces moments là me déchire le cœur. Je pense que seul le temps va nous guérir même si je me demande comment je vais faire pour affronter la vie sans elle c'est tellement douloureux. Ce qui est sûr c'est que je passe le plus possible de temps avec elle, à partager des moments agréables et tristes à la fois. On envisage un week-end en famille pour pouvoir s'aérer l'esprit en espérant que sa nouvelle chimio actuelle se passe bien et ne la fatigue pas encore plus ou ne détériore pas plus son corps car le foie est touché également et ses intestins ont du mal à fonctionner et pourtant malgré la douleur ma mère est une putain de battante et garde le sourire et je l'aime pour ça tellement. Bon courage à tous ceux qui ont ou qui traversent cette épreuve, bravo à nous.
Bonjour et merci à tous pour vos commentaires, que j’ai pris le temps de lire bien sûr mais auxquels je n’ai pas répondu, je m’en excuse.
Mon papa est décédé début novembre 2018, 2j après mon grand-père maternel alors j’ai eu « la chance » de pouvoir traverser cela avec ma mère, mais j’ai mal et je n’en dors toujours pas. Parce que ce n’est pas juste que ce soit la faute de personne, qu’il n’y est personne à qui s’en prendre, personne à détester. La seule chose importante à faire c’est de profiter, à fond, mettre tout de côté, réaliser leurs projets tant qu’ils le peuvent encore et s’armer de beaucoup de courage. Parce que ça a été dur de le voir partir mais ça l’est tellement plus de ne plus l’avoir à mes côtés.
Bonjour a tous, je rejoins votre inquiétudes, mon père souffre d'un cancer dans la tête du pancréas.diagnostiqué il y a un an, il se bat avec un moral d'acier, affronte chimio et radiochimio sans jamais se plaindre comme un bon soldat.
Mais il est passé de près de 100 kg a 44 kg, et cette semaine j'ai enfin réussi a lui faire comprendre que la chimio risquait d'entraîner plus de complications que de bienfaits dans son état actuel. Le médecin m'a soutenu dans mes pensées, et m'a aider a faire ouvrir les yeux a mon papa sur la réalité de la situation. Même si je garde un infime espoir, j'ai conscience qu'il est pe trop tard. Il faut être présent, continuer a espérer, s'accrocher, soutenir, tout peut arriver, mais aussi se préparer au pire... La maladie est energivore, pour le patient et pour sa famille, mais l'amour qui en ressort est aussi un beau cadeau de la vie. J'aime mon papa plus que tout au monde, je lui donnerai mes organes si je le pouvais, mais pour lui je dois rester en bonne santé et prendre soin de moi. Sinon je ne pourrais pas prendre soin de lui.
Battez vous, gardez espoir, ne lâchez rien, quand vous doutez demandez d'autres avis, soyez un accompagnateur mais soyez également accompagné,
Je vous souhaitez tous beaucoup de courage et d'amour dans ces épreuves au combien difficiles...
J'en souffre beaucoup aussi ,mais je suis tellement fière de lui et de son combat que je m'efforce de lever la tête.
Bonsoir,
J ai ma mamie ( ma maman de coeur qui a 67 ans ) qui est atteinte d'un cancer du pancréas détecté en décembre 2017.
Elle a actuellement fait plus de 46 chimio depuis février 2018 , tout les protocoles de chimio pour se cancer.
Actuellement la chimio devient trop toxic pour elle et nous devons l arrêter.
Sa seule chance s est d être accepté pour un essai clinique sinon fin des soins.
J ai peur car je suis impuissante je ne peux rien faire. J ai peur de la voir souffrir je ne veux pas quelle parte c'est très très compliqué a gérer enfaite. Je vois toute vos expérience qui sont toute différente...
C'est tellement dur
Bonsoir à tous,
Je vais vous faire part de mon expérience :
Mon père a été diagnostiqué fin décembre 2018 (pour les fêtes de Noël) d’un cancer de la tête du pancréas après scanner, biopsie et analyse de sang avec marqueur C19.9 (taux élevé synonyme de cancer du pancréas entre autre). Il n’avait pas de métastases, le duodénum qui englobe le pancréas et qui permet l’écoulement de la bile n’était Pas touché. le canal de Wirsung était cependant touché. Mais une opération a permis de le « dilater » pour permettre l’écoulement des sucs pancréatiques. Il n’avait pas d’ictère (jaunisse).
Il a été admis à l’hôpital pour commencer une chimiothérapie. Sa tumeur faisait 4,5 cm et on pouvait considérer qu’il était à un stade avancé. Il a en effet ressenti une vive douleur abdominale fin décembre (dès qu’on a mal il est presque trop tard : taux de survie à 5 ans inférieur à 3 % d’après Certains chiffres). Son cœur était parfait au moment de commencer la chimiothérapie. Il était question de l’opérer après 4 chimio. (1 mois et demi après son diagnostic). Après 2 chimio : IRM : La rumeur a augmenté. Elle faisait 5,5 cm. Mon père avait une forte douleur dorsale juste apaisée par de la morphine. Je n’ai jamais vu une telle souffrance physique et morale. Il était obligé de se passer un sèche cheveux chaud dans le dos pour diminuer sa douleur. Il est passé de 95 kg à 62 kg. Quasi squelettique. Ils ont donc stoppé la chimio et ils ont tenté une radiothérapie en 10 séances. Ils ont abandonné l'idée De l’opérer tant que la tumeur ne régressait pas. En l’etat Actuel des choses la tumeur n’etait Pas opérable car elle appuyait sur une artère... risque d’hémorragie. après dix séances (au bout de 2 mois) (mon père avait du mal à manger ; il ressentait un dégoût des aliments), il s’est Senti mieux. Il pouvait aller aux toilettes seul, se déplacer seul dans sa chambre d’hopitAl alors que d’habitude il n’arrivait à rien faire sans aides... la tumeur avait probablement régressé. Les médecins furent étonnés. Il était question de le transférer dans une maison de repos pour qu il puisse reprendre des forces. Toutefois son cœur était dorénavant affaibli (cause Chimio) et il avait des absences, des confusions mentales. Manque de chance alors qu’il s'apprêtait à sortir de l’hopital , il a contracté une infection. Il avait la fâcheuse manie dans ses quelques délires mentaux de s’arracher sont port-à-cath (cathéter). Il a donc contracté une infection. 4 jours après cette infection il est décédé dans son sommeil d’un probable arrêt cardiaque... il devait passer une IRM le lendemain pour voir si la tumeur avait effectivement régressé... toutefois même si elle avait régressé, ses chances de survie à 5 ans auraient été minces... c’est l un des cancers les plus agressifs...en stade avancé la survie est de seulement 4 à 6 mois... mom père était diabétique. Son diabète à dégénéré a un moment donné avant le diagnostic du cancer du pancréas. le signe d’un diabète qui dégénère est le signe d’un début de cancer du pancréas... c’eat pourquoi il est préférable de passer un scanner abdominal en cas de dégénérescence de son diabète... mon père ne le sachant pas, il a été diagnostiqué trop tard. On passe par tous les états : on y croit puis on y croit moins. On angoisse tous les jours. On profite des moments en famille lors des rares sorties de mon père... on a fête les 50 ans de mon frère ensemble (mon père a demandé de sortir pour l’occasion). J’ai seulement 36 ans et pour moi c’est dur. Il est parti le 15 mai 2019. Sentant la fin approcher, je suis allé rendre visite à mon père 2 jours avant sa mort et je l’ai pris dans mes bras et je lui ai dit ce que je n’ai jamais réussi à lui dire jusqu’à maintenant (par pudeur ou tout simplement parce que je suis un homme et ce n’est Pas facile à dire) : je lui ai dit : “je t'aime”.
Quand il est mort, j'étais Horrifié et soulagé en même temps. Ç’aurait été égoïste de vouloir le garder dans sa souffrance auprès de nous... c’est peut-être mieux ainsi... Je pense tous les jours à mon père. La douleur est là au fond de moi. Elle pulse. Mais je la contiens.... jusqu’a Ce qu’elle disparaisse ou du moins s’attenue... J’ai juste un souhait : que l’on trouve un remède pour éradiquer ou encore mieux prévenir ce cancer... mon père est décédé à 69 ans. il a tout juste eu le temps de connaître sa petite fille née début 2018... il l’aimait Tant. Quand il est tombé malade il savait du départ que c’etait Foutu et savait aussi qu’il ne verrait malheureusement pas sa petite fille bonne soirée.
Courage à toi. Je viens de perdre mon père le 15 mai d’un cancer du pancréas et c’est vrai que c’est dur. Quel cancer terrible. J’ai pu dire avant sa mort que je l’aimais. Je suis serein de de côté là. Mon père m’aimait et il n’y a jamais eu de fâcherie. Il faut penser au Bons moments passés ensemble... et ne jamais l’oublier... bonne soirée.
Bonjour j'ai 40 ans et en décembre 2018 nous avons appris que mon mari avait un cancer du pancréas métastasés sur le foie et dans le péritoine. La nouvelle est tombée 1mois avant ses 55 ans. Les médecins ont très vite mis en place le protocole et mi janvier il attaquait sa 1ere cure de folfirinox. Les résultats début avril étaient prometteurs. Diminution de 50%. Il a refait derrière 4 chimios de folfirinox et là il y a une semaine on nous a annoncé que les nodules ont augmenté en nombre et en taille sur le foie. Il a attaqué dans la foulée un nouveau protocole. Ça fait un mois qu'il est alimenté par poches d'alimentation la nuit car il n'arrive plus à manger. Il a le moral au plus bas et n'arrive pas à reprendre le dessus et ne veut pas d'aide. Je suis tellement persuadée que s'il reprend un peu le moral on peut y arriver. Il répète à longueur de journée qu'il ne veut pas nous laisser (moi et notre fils de 11 ans). Y aurait-il des témoignages positifs pour lui démontrer que chaque patient a sa propre histoire et que les miracles existent ?
Bonjour,
Pour résumer le plus brièvement possible, on a diagnostiqué à mon père (67ans) un cancer de la tête du pancréas stade 2 fin Août 2017, après examens, opération qui ont été tellement précipités que j’avoue ne pas avoir tout compris.
Suivi d’assez près car perte de poids, que j’ai trouvé extrêmement importante (en 2mois il est passé de 95kg à moins de 70 pour un bon mètre 85), et sous protocole de chimiothérapie, est venu le mois de janvier 2018. Scanner de contrôle et autres examens complémentaires ont révélés l’apparition de métastases sur le foie. La nouvelle est tombée : il passe stade 4. Depuis il continu la chimio, garde à peu près le moral et ne maigris plus.
Ma question est : comment est-ce que cela va se passer ?
Est-ce que « la chute » sera brutale, son état va t-il se dégrader d’un seul coup ou est-ce que, doucement je vais le voir se défaire ? (désolée pour les mots « crus », je ne sais pas comment le formuler autrement)
Sans doute que cela se passe différemment pour chaque cas, je ne sais pas ? J’aimerais juste savoir à quoi m’attendre. Et je comprend que personne ne peux me faire de «diagnostique» sûr ici, j’aimerais juste avoir une idée de ce qu’il va se passer et savoir combien de temps il reste.
Cela va bientôt faire un an depuis que les premiers symptômes sont apparus (Juin 2017) et je n’ai pas encore « encaisser » le fait de perdre mon père d’ici tellement peu de temps. Tellement peu de temps parce que je sais que même avec tout l’espoir du monde, on ne sors pas d’un cancer du pancréas stade 4 comme ça, et je le vois et je sais qu’il n’aura sûrement pas la force de rester là quand cela empirera. J’espère me tromper, mais je préfère m’attendre au pire et avoir une merveilleuse surprise plutôt que de tomber de haut.
Je suis son unique fille, je n’ai que 20ans et je ne suis pas prête. Il m’a confier vouloir être grand-père depuis toujours et j’ai peur qu’il ne soit plus là pour ça.
Merci de m’avoir lu, et un énorme merci d’avance pour vos réponses.