Perdre sa mère

Bonjour Morgane,
Perdre sa mère ou son père est un moment toujours très éprouvant dans la vie, a fortiori quand on a, comme vous, que 22 ans. Mais c'est un événement que nous vivons tous un jour ou l'autre et fort heureusement, on y "survit", non pas en oubliant mais en s'habituant à vivre sans sa mère. Pour cela, il y a tout un travail de deuil à faire pour lequel vous pourrez éventuellement vous faire aider le moment venu. Mais en attendant, profitez de la présence de votre mère pour lui dire tout ce que vous avez à lui dire, notamment pour lui témoigner tout votre amour.
Bon courage,
Bien cordialement
Dr A.Marceau

Bonjour,
Le 13 novembre, il y a à peine 2 mois, ma maman nous a quitté d'un cancer ayant atteint les poumons et le cerveau.
En 2013 déjà, elle s'était battue contre un cancer du sein.
J'ai 24 ans, j'ai un petit frère qui n'a eu que 16 ans hier et un plus grand de 27 ans.
Même si on se prépare à ce qu'à un moment le pire arrive, on n'est jamais prêt à endurer la douleur, la colère et surtout on refuse toujours de croire que cela puisse arriver. On pourra toujours dire que c'est le cycle "normal" de la vie, on voit d'abord partir ses parents mais c'est faux. Perdre sa maman lorsqu'elle a eu une belle vie, à 80 ans, après avoir partagé tous les moments importants et forts de nos vies, là c'est "normal". Mais perdre sa maman à 20 ans, être privé de ces moments de la vie, de la voir vieillir, de la voir devenir grand-mère, c'est totalement injuste, inacceptable, intolérable.
Je pense que la seule chose qui nous aide aujourd'hui à continuer, c'est d'être ensemble, avec mes frères et mon papa pour avancer main dans la main comme elle aurait souhaité qu'on le fasse. C'est grâce à elle que nous sommes une famille soudée, c'est donc ensemble qu'on survit sans elle.
Elle nous manque et nous manquera tous les jours, sans exceptions.
Et puis, c'est aussi en me rappelant toutes les épreuves qu'elle a dû endurer, toute la douleur physique qu'elle a ressentie ces derniers mois et le courage dont elle a fait preuve pour, chaque fois, affronter les traitements sans jamais se plaindre, que je me dis qu'on ne peut vraiment pas baisser les bras. Notre douleur est bien peu face à celle qu'elle a enduré...

J'ai perdu ma mère il y a seulement 1 mois et demi et j'ai 24 ans et j'aimerais beaucoup discuter avec des jeunes de mon age pour en parler car je me sens très seul et j'aimerais discuter avec quelqu'un qui peut me comprendre....

Bonjour,

J’ai 20ans et j’ai aussi perdu ma mère il y a 3 mois du cancer des poumons.
Les derniers moments et l’annonce de la maladie ont pour moi était les choses les plus à dur à supporter sur le moment.
Je me souviens aussi des « haut » et des « bas » qui accompagne la maladie, avec de l’espoir et malheureusement une désillusion brutal qui fait très mal et souvent répété.
Je me souviens aussi d’avoir lu beaucoup de choses sur internet pendant cette période ou j’accompagner ma mère, une sorte de moyen pour moi de me rassurer, et je n’ai pas envie que la personne qui lit ce témoignage et qui a encore sa maman ou un membre de sa famille dans cette merde perde tous espoir, je pense simplement que chaque cas est différent et que peu importe l’issus, votre proche aura besoin d’y croire et que vous aussi, alors profiter (oui je sais), dite lui que vous l’aimez ou encore que vous êtes désolée pour toutes les mauvaises choses que vous avez pu lui dire dans le passer(c’est très con mais ca aide pour après, pour le « deuil », d’éviter de culpabiliser pour de la merde) enfin bon si je peu aidée des personnes avec mon histoire (meme si j’ai que 3mois de recul sur son décès) je serai ravi de vous la raconter en privé et d’echanger avec vous( sa m’aidera par la même occasion).
N'hésiter pas à me contacter

Bonjour,

J'ai perdu ma maman le 19 août 2018 d'un cancer du pancréas. Elle est tombée malade début juillet, en un mois et demi. Je l'ai vu dépérir en très peu de temps. J'ai eu 26 ans le 22 août, et je vous avoue avoir beaucoup de mal à m'en remettre, bien que je tienne encore debout. Je continue certaines activités sociales et cache ma souffrance par des sourires mais c'est très difficile, surtout quand le plus grand exemple de force, d'amour et de soutien a toujours été celui de ma mère. Elle est décédée à 49 ans, ce qui est très jeune. J'ai eu la chance de pouvoir tout quitter, je vis à Montréal, et retourner le plus rapidement possible vers ma mère et mon père. Je retournerai prendre le cours de ma vie qu'en Janvier 2019. Ainsi, n'ayant ni travail ni enfants, j'ai passé toutes mes journées et nuits à l'hôpital avec maman. Je lui ai dis que je l'aimais plus que tout, je lui massais les pieds, je lui mettais des fleurs, des chansons douces. J'ai même fais venir un prêtre. Le soutien des infirmières et personnels ont été extrêmement important pour moi. Elles ont été des soeurs quand à 2h du matin, je pleurais dans les couloirs fatiguée et démunie face à la situation. Je passais du temps à dormir sur les bancs devant l'hôpital en priant le ciel de m'offrir un miracle. L'unique chose que je peux vous dire, c'est dites tout, ne gardez rien pour vous. Je sais que notre société a tendance à valoriser que le bonheur, mais si vous avez de la famille, des amis, et votre maman ou papa souffrant d'un cancer mais qui peut encore s'exprimer dites lui tout. J'ai eu une dernière conversation avec ma mère, la conversation la plus dure de ma vie, celle de nos adieux. Peu après elle n'a plus parlé, et son état l'a plongé dans un espèce de semi-coma, où elle ne réagissait plus réellement. Quelques jours plus tard, elle est partie doucement. J'ai senti sa présence pendant quelques jours de façon très forte. Aujourd'hui ce sont des vagues qui viennent et s'en vont. Je pense qu'il y'a un monde ailleurs que nous ne connaissons pas, et qu'un jour nous serons amenés à retrouver nos proches tant aimés. N'hésitez pas à me contacter, si vous avez besoin d'en parler. J'aimerais également échangé avec d'autres personnes ayant vécu la même chose que moi. Je vous embrasse fort.

Bonjour à tous,

Je reviens vers vous suite aux derniers messages que j'ai lu et qui m'on énormément touchée car si proche de ce que j'ai pu vivre. Lorsque j'avais écris mon message ma maman était encore en vie, elle m'a quitté le mois suivant et (sans lancé un débat) les soins palliatifs l'avait tellement dénaturée que ce n'était plus vraiment ma mère...

4 ans se sont écoulés depuis son départ et j'aimerais vous dire que tout va aller mieux mais il y aura aussi des bas. C'est comme une plaie ouverte avec des mauvais points de sutures...Par moment on oublie la blessure puis des moments simples vous font penser à elle et là les fils s'écartent et on souffre quelques secondes parfois plus... Pour ma part 4 ans après c'est encore à vif surtout les moments où j'ai viscéralement besoin d'elle... à 26 ans j'approche je l'espère d'un mariage avec mon compagnon et elle ne sera pas là, je m'imagine à ma première grossesse... la grossesse chez nous les femmes c'est un moment que l'on imagine passer soutenue par sa maman alors j'appréhende aussi un peu.

Après son départ j'ai choisi de me faire aider par un hypnothérapeute qui m'a énormément aidée, sans lui je pense que je me serai noyée dans le chagrin voir pire. Il a fallu perdre l'habitude de l'appeler, d'aller à l'hôpital tous les jours... C'est un moment infâme à vivre et qu'on "espérait" avoir à vivre le plus tard possible.

4 ans après c'est toujours très dur, j'ai dans mes amies une d'elle qui a également perdu sa maman d'un cancer au même moment que moi, lui parler m'a fait un bien fou et ne pas se savoir seule cela fait du bien. alors si vous avez envie d'en parler n'hésitez pas.

Je vous embrasse, ne vous inquiétez pas ça va aller

Bonjour à tous

J’ai perdu ma maman a 22 ans aussi elle avait un cancer des poumons qui c métastases au cerveau elle a était 2 semaines en réanimation avant de décéder tout sa a était très dur j’arrive toujours pas a m’en remettre et je ne m’en remettrer jamais sa va faire 1 an et j’ai aussi perdu mon papa d’une tumueur au cerveau généralisé s’était à l’âge de 10 ans

Bonjour;
J'ai perdu ma maman il y a bientôt 3 ans (1016) (j'en avais 24) d'un cancer du sein qui s'est propagé par la suite a d'autres organes. Ma maman était seule divorcée, son souhait était de partir chez elle. Souhait que je suis fière d'avoir réussi à réaliser malgré tout les moments de doute que j'ai pu avoir. Elle est partie paisiblement et j'ai pu lui dire tout l'amour et l'admiration que j'avais pour elle. Aujourd'hui j'en ai 27 et j'ai l'impression que c'était hier, elle me manque terriblement. Je pense que l'on se remet jamais vraiment de cette épreuve je me revois à 24 ans organisés les obsèques, le rendez-vous chez les pompes funèbres, mais il faut pourtant continuer pourtant à vivre. Ce qui m'a fait tenir c'est surtout de me dire qu'elle n'aimerait pas me voir me morfondre. Mais c'est tout de même parfois difficile. Je me reconnais beaucoup dans les témoignages que j'ai pu lire. Cela ma vraiment faite du bien car je garde la face devant les proches et la famille et ne parle jamais de cette épreuve avec eux.
courage à tous

Bonjour,

J'ai 28 ans et j'ai perdu ma mère il y a près d'un mois et demi, tout a été si rapide. Elle a d'abord fait un AVC en mars 2019, elle est donc rentrée à l'hôpital et c'est par cette occasion qu'on lui a diagnostiqué un cancer des poumons stade 4 (métastasé notamment au cerveau). A partir de ce moment là c'est devenu tellement dur. Je me rendais compte de la gravité de ce genre de cancer, et je savais qu'un jour elle partirait suite à ça... mais pas aussi vite.

Elle est décédée en juin 2019, après tous les moments durs qu'elle a pu traversé, en se voyant perdre de l'autonomie. Le traitement (radiothérapie)... je ne sais pas quoi en pensé, ça l'a affaiblie plus qu'autre chose sans donner de résultats, et c'est bien ça qui me fait le plus mal.

C'est tellement dur, j'ai l'impression que ma vie ne ressemble plus à rien, même si j'ai mes soeurs de 18 et 32 ans (et heureusement ! ). Je me demande si j'ai été assez présente, si elle était fière de moi, si je pouvais faire plus pour elle, peut-être même que j'en ai pas fait assez. Toutes ces questions trottent dans ma tête, et elle était si jeune (52 ans)... jamais j'aurais pu imaginé ça... jamais maintenant.

Des fois j'ai l'impression que la douleur se dissipe et puis il suffit d'un souvenir pour que je m'écroule.

Si des personnes dans le même cas que moi veulent en parler ça me ferait du bien aussi.

Bon courage à tous