Bonjour,
Il est toujours très difficile, dans un tel contexte, de se mettre "dans la peau" d'une personne confrontée à un diagnostic aussi sévère. La première phase est souvent une phase de sidération, c'est peut être celle que traverse votre frère qui semble "rester passible" dites vous. La phase suivante pourrait être une phase de révolte avant que survienne la phase d'acceptation, non seulement du diagnostic mais aussi du traitement.
La meilleure chose que vous puissiez faire, c'est de rester proche de lui, attentive à l'évolution de son état d'esprit, et de l'accompagner durant ces prochains mois qui seront bien difficiles pour lui et tous ses proches.
Bien sûr, les témoignages que vous pourrez recevoir sur ce forum seront utiles tout comme peut vous être utile un groupe de paroles comme il s'en organise au sein des comités départementaux de La Ligue.
Bien cordialement
Dr A.Marceau
perdue
Bonjour,
je comprends ce que vous vivez. Vous voudirez que votre frère se renseigne partout, aille chez son médecin, prenne des décisions pour combattre la maladie et organiser sa vie. Mais cette réactivité ne peut pas accompagner tout le monde. Lorsque ma mère est tombée malade, elle s'est mise dans une position très passive, pendant toute sa maladie. C'est mon père, ma soeur et moi qui avons veillé à ce qu'elle prenne son traitement, à ce qu'elle aille en chimio.... Nous l'avons accompagnée ainsi. Je ne vous dirai pas que je n'étais pas en colère, je vous mentirais. Mais aujourd',hui où je suis de nouveau confronté à un cancer généralisé pour mon père, je me rends compte que le diagnostique est un traumatisme.
c'est un choc et nous n'avons pas tous les mêmes ressources intérieures pour y faire face. Votre frère a peut être d'un peu de temps pour "attérir" et comprendre ce qui lui arrive. Continuer à vivre comme avant le diagnostique c'est aussi une forme de déni pour surmonter cette annonce.
Mes conseils ne vous servivront peut être à rien, mais soyez présente à ses côtés, parlez lui de sa maladie s'il est d'accord pour en parler. Montrez lui que vous l'aimer, l'amour des siens peut être un déclencheur d'action pour les malades.
Et surtout, n'hésitez pas comme vous le suggère le docteur Marceau dans le message précédent, à parler de tout cela avec des personnes comprenant ce qui se joue dans vos vies respectives. Personnellement j'ai entamé une thérapie de soutien après le décès de ma mère il y a deux ans et je la poursuis aujourd'hui, d'autant plus que mon père est malade.
Je comprends votre désarroi et même si cela ne changera pas votre douleur, je suis de tout coeur avec vous.
Ludivine
bonjours je viens trouver de l'aide sur ce forum. je m'appelle laura et il y a deux jours j'ai appris le cancer généralisé de mon frère de 35 ans. il a des métastase partout cerveau et os et j'en passe...Selon le radiologue qui lui a fait cette annonce il ne lui resterai qu'un an maximum a vivre...Étant du milieu médicale je sais très bien que ça peu même aller beaucoup plus vite. Je suis complétement effondré mais ce qui me chagrine d'autant plus c'est son comportement face a la situation.Il reste passible il n'a même pas pris rdv avec son médecin, il continu sa vie comme si de rien n’était pendant que nous sa famille on souffre. Si quelqu’un peut m’apporter des réponses et m'aider a mieux comprendre.merci d'avance.