BONJOUR ISABELLE
isa courage
par mon message j'espere que cela va te redonner un peu de courage ( je l'espère )
malade depuis 13 ans de trois cancers tous différents et je suis la ce soir a te repondre oui courage
en 2009 j'ai eu un lymphome traité par chirurgie et chimio ; puis récidive 2010 avec ablation ganglion récidive et rate
puis juin 2011 mon cancérologue ma envoyer a l'institue Gustave Roussy a Villejuif
et la le prof ma dit que dans mon cas , j'aurais une auto-greffe de cellules souche de ma moelle osseuse
j'ai eu un premier traitement a la maison qui consister a une injection d'un produit pour activer la moelle osseuse et cela
c'est tres bien passé
puis prélèvement des cellules souches a l'institue G R
puis je suis rentré en hospitalisation pour trois semaines pour une tres forte chimio et quand j'étais en aplasie la on ma
réinjecter mes propre cellules souches
mon parcoure n'est peu etre pas celui de ton mari mais je suis la oui bien la je vie
ne te culpabilise surtout pas d'avoir des larmes c'est ça l'amour tu as peur mais j'espère te redonner un peu de courage
oui consulte les psychologues , adresse toi a la ligue contre le cancer de ton département pour cette aide ils prennent en charge les consultations prend contact avec ton comité de la ligue n'attend pas ok
encore courage a vous tous malade conjoint et proches
amitié
luc
Mon mari, atteint d'un myélome diagnostiqué depuis 5 mois, va avoir la semaine prochaine une auto-greffe de moelle.
J'ai parfaitement tenu le choc de l'annonce, de la mise en place des chimiothérapies et des divers soins, mais, au fil du temps, je sens que je ne fais plus face.
Lui se montre d'un optimisme inébranlable et je crois sincèrement qu'il ne triche pas (mon médecin m'a parlé de déni, nécessaire pour lui afin de tenir le coup) et je ne sais pas trop quelle attitude adopter. Il m'est difficile de lui dissimuler mes larmes alors que nous partageons tout depuis trente ans. Mais je me sens coupable de lui faire porter mes angoisses, alors que c'est lui le malade et lui qui a besoin de mon soutien.
J'ai peur aussi de ne pas être à la hauteur lors de son retour à la maison, les règles d'hygiène que l'infirmière nous a énumérées me paraissent tellement drastiques que je ne sais pas comment j'arriverai à les suivre.
J'ai demandé à rencontrer la psychologue du service à l'hôpital, mais cela ne sera pas possible avant le 18 novembre.