Bonjour Sarah, j'ai 29 ans et ma mère aussi a un cancer (poumon stade 4 alors que non fumeuse) découvert en septembre 2015, elle a 58 ans et je comprends parfaitement ton état moral/fatigue. Apprendre la maladie a été un véritable choc, à ce moment là, elle a eu une visite chez le psychologue et depuis, elle a un petit traitement pour l'aider à aller mieux, ça pourrait aider ta mère. Par contre je ne connais pas le nom du traitement. Peux être qu'elle pourrait passer par son médecin traitant, si la relation est difficile avec l'oncologue et si elle ne veux pas voir de psychologue. Peux être pourrait elle parler aussi à d'autres personnes malades ? Peux être que parler à une psychologue t'aiderait également ? Je vois une psychologue de temps en temps avec la ligue et ça me fait vraiment du bien, elle pourra t'aider à trouver les mots qui peut être redynamisera ta maman, en tout cas je vous le souhaite, bon courage, c'est un véritable combat !
Tumeur au cerveau & Depression
Bonjour Sarah,
Luciole56 a dit l'essentiel me semble-t-il. Peut-être pourriez-vous convaincre votre Maman de se rendre (avec ou sans vous) au Comité départemental de La Ligue afin d'y rencontrer des personnes également confrontées au cancer et qui ont choisi, justement parce qu'elles se montrent particulièrement combatives face à la maladie, d'aider des personnes qui n'ont pas la même force de caractère, n'ont pas le même vécu face à la maladie. Votre Maman pourrait peut-être trouver dans les témoignages d'autres personnes le réconfort et les forces nécessaires.
Bien cordialement
Dr A.Marceau
Bonsoir Sarah,
Ton témoignage m'a beaucoup touché. J'ai 25 ans, ma maman souffre depuis deux ans d'un cancer des ovaires très agressif.
J'ai créé un blog dans lequel je raconte ma perception des choses depuis l'annonce de la maladie : les moments de doute, de tristesse, de colère mais également les moments précieux de partage et d'amour.
L'adresse est : http://proches-et-cancernes.over-blog.com
N'hésite pas à y faire un tour... Tu t'y retrouveras surement.
Pleins de courage à toi et de pensées positives !
N'hésite pas à me contacter si besoin :)
Bonjour,
Ma maman a été diagnostiquée avec une tumeur au cerveau en mai 2016 (un oligodendrogliome de grade IV, cancéreux). Elle a subi une opération, puis 6 semaines de radiotherapie + chimio, puis elle a commencé de la chimio régulière (temodal, en comprimé) depuis novembre dernier. Elle a 57 ans, et elle était jusqu'à son opération très active, dynamique et joyeuse.
Elle est sortie de son opération avec des séquelles : elle a beaucoup de mal à mémoriser les choses, elle panique très vite, confond les choses et marche d'un pas mal assuré (alors qu'elle était très sportive).
Mon plus gros questionnement vient de son humeur dépressive. Elle ne voit que le négatif, s'apitoie toujours sur son sort (attention, je sais à quel point c'est difficile de vivre tout ce qu'elle vit, je dis simplement que certaines personnes arrivent à s'accrocher au positif alors qu'elle va systématiquement voir le négatif), elle est toujours dans l'attente d'un diagnostic négatif et n'arrive absolument pas à accepter sa situation. On est très proches, j'essaie souvent de lui montrer que malgré la grande fatigue, la douleur et le stress, il y a du positif dans sa vie (j'ai notamment un bebe de 9 mois, qui est son premier petit fils). Mais rien n'y fait. Elle s'entend mal avec son oncologue (problème de communication et de pédagogie je pense), ce qui n'aide pas.
Ma question est la suivante : Devrait-elle se faire suivre pour ce tempérament dépressif? Ou bien est-ce normal ? Si elle doit se faire suivre, qui peut l'aider? les médecins s'en fichent completement, et je ne sais pas vers qui me tourner.
J'ai tout essayé, je lui ai proposé de voir un psy (elle l'a vu une seule fois), de refaire du yoga (elle aimait beaucoup ça).. Mais rien n'y fait. Elle tourne en rond, ne veut rien faire (elle est très fatiguée et on insiste pour qu'elle se repose beaucoup, mais parfois c'est un cercle vicieux, il faudrait qu'elle se "bouge" de là mais elle a toujours une excuse..).
C'est très pesant, tant pyschologiquement que physiquement. J'ai 28 ans, je suis fille unique et je ne sais vraiment pas quoi faire. Je culpabilise et en même temps je ne peux pas la forcer. Est-ce que certains ont déjà vécu des situations similaires et auraient des conseils?
Merci beaucoup
Très bonne journée à tous