Bonjour Noémie,
Votre témoignage est émouvant et je suis certain que nombreux sont ceux qui vont se retrouver dans les émotions que vous partagez avec nous sur ce Forum.
La vie nous oblige à accepter ces "ruptures" mais elles sont difficiles. Quand un être cher disparaît, on ne l'oublie pas pour autant mais on s'habitue progressivement à son absence, la vie doit reprendre son cours. On apprend cela au fur et à mesure que l'on avance dans la vie car c'est aussi en vieillissant (même si vous êtes encore très jeune) que l'on se trouve confronté à la mort, de ses grands-parents, puis de ses parents...
Aujourd'hui, votre grand-père va mieux et il faut profiter de sa présence autant que possible.
Mais je pense que vous devez parler de vos angoisses face à la mort, les partager afin de mieux les affronter. Vous pouvez pour cela joindre les conseillers de La Ligue au 0 810 111 101, ou bien rejoindre un groupe de paroles au sein d'un comité local de La Ligue ou encore demander conseil à votre médecin traitant qui pourra sans doute vous diriger vers des entretiens avec un psychologue.
Bien cordialement
Dr A.Marceau
Un proche malade
Merci pour votre réponse. Je vais essayé de contacter un comité de la ligue à Perpignan.
J'ai beaucoup de mal avec la mort d'un proche. J'ai perdu une cousine et depuis j'ai peur de perdre un proche de nouveau.
Bonne fin de journée à vous
Noémie Prost
Bonjour à tous.
Voilà cela fait bientôt 2 ans que mon grand père est malade, un lymphome cérébral. Je suis très proche de lui, nous sommes très complices tous les deux. Depuis ces deux ans il y a eu des haut et des bas.
J'ai appris le jour de mon anniversaire en juin, pour mes 19 ans qu'il était malade. J'était en fac de biologie à dijon, en 1ère année à ce moment là. Il allait commencer la chimio à dijon à 1h de notre famille. Tout avançait correctement, le lymphome diminuait, la chimio faisait son " boulot ". Nous avions tous espoirs, nous pensions que le lymphome partirait et voilà. Il a passé noël à dijon pour sa dernière chimio. Les médecins étaient encouragent vraiment. Et puis deux semaine après noël, tout à basculé. Le lymphome avait regrossis et bien comme il fallait. Ma mère m'expliqua que son état était critique. Les médecins avait proposé des rayons car la chimio ne faisait plus rien, mais ils n'étaient sûr d'aucun résultat. Je devais me préparer au pire selon ma mère. J'ai très mal réagit fasse à tout sa, je suis " tombée " en quelque sorte. J'ai abandonné la fac, et j'ai été au près de mon grand père pendant son hospitalisation pour les rayons. Dès qu'il allait à dijon j'étais près de lui. Les rayons ont fonctionné sur le lymphome, et mon grand père c'est remis sur pied. Aujourd'hui le lymphome est toujours là mais mon grand père va bien.
J'ai été là autant que je pouvais même si pour moi j'ai le sentiment de ne pas avoir été assez là pour lui. Depuis ce fameux noël, je vis très mal le fait que mon grand père soit malade, j'ai commencé un début de dépression, j'ai arrêté mes études pour tout reprendre à zéro. Je suis partie vivre à Perpignan avec mon compagnon. J'ai également l'impression d'avoir perdu mon grand-père d'avant et que je découvre un peu un nouveau grand-père. Et j'appréhende beaucoup mon anniversaire par rapport à tout sa.
Enfin voilà mon histoire, je cherche juste à mieux accepter que mon grand-père soit malade mais seul j'ai beaucoup de mal. J'espère que d'autre témoignages m'aideront.
Merci d'avance pour ceux qui répondront :)
Bonne soirée à tous :)