Bonjour Elodie, je comprends bien votre détresse mais vous ne dîtes pas quel âge à votre Maman. C'est peut-être important pour comprendre son état ? Tout ce que l'on a après le cancer n'est pas toujours lié au cancer ou aux traitements. Ne pourrait-il pas s'agir d'autre chose ? Quant à exagérer un peu son état, c'est difficile de savoir. La douleur est très personnelle. La manière dont on la vit aussi. Cependant, il est vrai que certaines personnes ont du mal à revenir à la "vraie" vie après la maladie et le fait d'avoir été très entouré et parfois un peu infantilisé est parfois difficile à vivre pour le malade qui d'un seul coup ne capte plus l'attention des autres de la même façon, n'est plus le centre d'intérêt ; il peut devenir capricieux. Normalement c'est transitoire et si votre Maman voit un psy, ça devrait l'aider. J'espère sincèrement que vous allez trouver des solutions pour le bien-être de chacune d'entre vous.
Neuropathie après cancer
Bonsoir Elodie
Avez vous essayé des séances de kiné car avec les traitements et la fatigue on perd beaucoup de muscles et pour les pertes d'équilibre il y a aussi l'acupuncture et l'auriculotherapie. Je ne suis pas médecin mais je sais que les antidépresseurs et les somnifères peuvent avoir des effets secondaires type vertiges et autres.
Bon courage à toutes les 2 et à votre famille.
Bises Cathy92
Bonjour,
Merci beaucoup de vos réponses. Ma maman a 70 ans.
Je voudrais lui faire essayer l'acupuncture, effectivement, qui m'a été recommandée.
Ce n'est pas facile, car elle a développé une espèce de phobie aux médecins, même si celui ci n'a rien à voir avec le cancer: ophtalmologue, dentiste, prise de sang... Peu importe, elle est convaincue qu'elle va souffrir, est incapable de voir la réalité et de la relativiser, elle est 3 jours sans dormir, et a des crises d'angoisse.
Elle est dans la négation totale et absolue. Voilà plus d'un an que le traitement est terminé, et il est vrai qu'elle n'a pas eu de chance, et nous avons passé beaucoup de temps de médecin en médecin sans aucun résultat. Et même si je déteste le dire, je pense qu'elle exagère ses maux, et qu'elle ne fait pas beaucoup d'efforts pour améliorer. Elle sait se debrouiller parfaitement avec internet, mais toutes les infos, les réponses, les contacts avec les associations, sont exclusivement mes iniciatives. C'est comme si elle voulait qu'on lui donne tout cuit dans le bec, une pillule magique qui la fasse revenir en arrière. Et je peux comprendre, ou essayer du moins, que c'est horrible de devoir accepter que d'un coup elle est invalide, mais ça fait plus d'un an, et je pense qu'il y a un moment où il faut se rendre à l'évidence et commencer à vivre et faire ce qu'on peut faire avec ce qu'on a. Je tente de faire preuve de patience, de compassion et d'amour, mais la je reconnais que je n'en peux plus. Je ressens de la manipulation de sa part, du victimisme, et je me sens terriblement mal de sentir de l'angoisse et du rejet quand je l'appelle, quand je vais la voir, ou quand je vois que j'ai un WhatsApp de sa part.
Merci beaucoup de votre aide !
Bon courage Elodie
Il est vrai que cette maladie nous change malgré nous mais tout n'est pas à mettre sur le dos de la maladie, vous parlez de rejet elle doit traiter ce problème seule avec l'aide de sa psy, vous n'y pouvez rien. Ne vous oubliez pas, ce n'est pas votre combat mais le sien, vous ne pouvez lui apporter que votre amour. Si tout cela devient si pesant pensez aussi à vous faire aider par un professionnel et vivez, sortez, voyez vos amies, cela vous redonnera de l'énergie pour soutenir votre maman et la fera peut être sortir de cette attitude.
Amicalement Cathy92
Merci infiniment de vos messages et de votre soutien. Je vais laisser a ma mère sa responsabilité, cela lui appartient, et il est impossible que je fasse plus. Nous avons eu une forte discussion, et pour le moment je ne désire pas la voir ni lui parler, seuelement prendre du recul. Je mettrai en place un système d'aide pour les courses et le ménage, car je ressens le besoin de m'éloigner un peu pour me ressourcer. J'ai pris contact avec un psychologue spécialisé, pour moi, pour pouvoir faire le tri et définir ce que je veux faire á partir de maintenant. Bien heureusement j'ai une vie riche en amitié, famille, et activités sportives et autres, ce qui me permet de maintenir le cap et surtout de ne pas m'oublier, malgré l'angoisse que cela me génère.
Bises a toutes!
Bonjour à toutes,
Je vous écris depuis l'Espagne, et vous demande de l'aide, pour ma maman de 70 ans. Elle a eu 2 cancers du seins. Le premier il y a 12 ans en France, tout s'est bien passé et à bien terminé. Le second en 2019, ici en Espagne, et malheureusement celui ci a laissé d e lourdes séquelles, à savoir une forte neuropathie dans les jambes, qui ne s est pas améliorée, et a même empiré. Voilà un an que la chimio et la radio sont terminées, et elle est incapable de marcher droit, n'a plus de forces dans les jambes, a des vertiges, se déséquilibre, tombe et ne peut pas se relever seule, ne sens pas bien ses jambes et ses pieds. Elle est donc devenue dépendente de ma sœur et de moi même. Elle est également dépressive, à de fortes crises d'angoisse, et pour cela elle est sous antidépresseurs, amxiolitiqies et somnifères, en plus d'avoir commencé il y a un mois des entretiens avec un psychologue. Je ne sais évidemment pas de quoi elles parlent, et j'espère qu'entre autres elle parle de l'acceptation. Car malgré tout ce que nous avons fait de façon privée entre rhumatologue, neurologue et neurochirurgien, personne ne semble nous donner l'espoir que cela s'améliore. J'ai également l'impression qu'elle n'a plus toute sa tête, elle est en boucle avec les mêmes questions sur ses jambes, prend ses médicament sans se souvenir de ce a quoi ils servent, et je me demande si elle n'exagère pas un peu son état. J'aimerais avoir des témoignages pour m'aider à comprendre, pour savoir si il y a quelque chose à faire, si je peux l'aider d'une certaine façon. La situation est devenue insoutenable, autant pour elle que pour nous.
Merci du fond du voeur à tous, ne serait ce que pour l'écoute.
Elodie.