La Ligue fête les 25 ans de ses États généraux !
En organisant cet événement en 1998, la Ligue fut l'un des premiers acteurs de la santé à donner la parole aux personnes malades et à reconnaitre leur vécu comme un savoir essentiel et incontournable pour notre système de santé.
25 ans plus tard et à travers une année historique, la Ligue rappelle qu'elle est toujours au coeur des préoccupations des personnes malades et de leurs proches !
Philippe Bergerot
Philippe Bergerot
Président de la Ligue contre le cancer
« 25 ans après les premiers États généraux des personnes touchées par le cancer qui a permis d’accueillir et de valoriser la parole des personnes malades et de leurs proches aidants, la Ligue a décidé de leur redonner la parole lors d'une année qui a été jalonnée d’événements départementaux ou régionaux organisés par les comités, avec bien sûr le soutien du siège. À Nîmes, à Bordeaux, ou encore à Nice, notre Fédération a pu clairement renouveler son engagement vis-à-vis des personnes malades et de leurs proches aidants. Leur place a toujours été prépondérante à la Ligue et il est essentiel de le réaffirmer.
Si nous sommes toutes et tous réunis le 28 novembre dernier, c’est aussi parce que la maladie cancéreuse doit être appréhendée suivant tous ses aspects y compris sociaux et sociétaux. Et parce qu’elle entend influer sur les politiques de santé et agir pour mobiliser la société face au cancer, la Ligue se doit donc de dresser un bilan de ces 25 dernières années, mais également de continuer à défendre et de donner des perspectives pour assurer la sécurisation et la qualité du parcours de soins.
« Dans un contexte de crise sanitaire où ces populations sont davantage fragilisées, la Ligue se doit plus que jamais de demeurer mobilisée pour faire de la lutte contre les inégalités de prise en charge, une priorité. Nous nous réjouissons du changement de paradigme qui s’opère. En 25 ans, nous sommes passés du recueil de témoignages poignants à la représentation active de ces besoins, de ces attentes et désormais, à une co-construction effective de la démocratie en santé. »
Le 4 février en ligne de mire
Il y a 25 ans, pour la première fois en France, des milliers de personnes malades prenaient publiquement la parole sur leur vécu de la maladie cancéreuse et du parcours de soins, l’impact de la maladie sur leur vie, les faiblesses des systèmes de prise en charge.
Quelques années plus tard, certaines inégalités sont toujours aussi présentes et qui de mieux que les personnes malades et leurs proches pour en parler ?
Portée par ses comités départementaux (le Gard, la Gironde et les Alpes-Maritimes), la Ligue a lancé cette année "Des voix des actions" pour fêter symboliquement cette année anniversaire. Avec pour objectif de construire un manifeste qui sera remis au président de la République le 4 février 2025 lors de la journée mondiale de la lutte contre le cancer, la Ligue veut marquer cette année de mobilisation débutée en février dernier.
En affirmant ses engagements à travers quatre constats forts et en dénonçant les inégalités d'accès aux soins, la Ligue poursuit son combat sur l'ensemble du territoire et investit toutes les parties prenantes pour construire ensemble les actions de demain !
Alors vous aussi n'hésitez pas à rejoindre la mobilisation en racontant votre histoire !
Ils ont participé à l'événement
Aurélie, patiente ressource : « Cette journée a été riche et intense en émotion mais également en partage. En tant que patiente ressource engagée auprès de la Ligue, j'ai adoré ces moments où j'ai beaucoup appris. »
Carine, membre du comité du Gers : « Le 25ème anniversaire des États généraux m'a permis de faire des rencontres intenses et inspirantes. Notre présidente de comité est une femme exceptionnelle ! Elle se bat corps et âme, au quotidien, pour les droits et la prise en charge des patients du Gers. Lutter contre les inégalités et les "restes à charge" bien trop lourds pour les malades... Parlons du coût du cancer pour les patients ! »
Erwan, patient : « Un grand merci à la Ligue contre le cancer de m'avoir invité à témoigner sur les avancées de la prise en charge du cancer. Que d'évolution depuis 1998, mais le combat continue. Ce fut pour moi une journée chargée d'émotions, car c'était pour moi aussi l'anniversaire de l'annonce de mon cancer. »
Aurélie, bénévole au comité départemental du Territoire de Belfort : « Ce jeudi 28 novembre 2024, nous étions tous présents : patients, professionnels de santé, politiques, nous écoutons avec beaucoup d'émotions le récit de cette journée de 1998, de ceux qui y étaient. Le ton est donné pour la journée. Des partages d'expérience, des histoires de vie singulières, parfois touchantes, émouvantes, révoltantes... toutes tellement puissantes ! Un véritable sentiment d'appartenance. Une journée qui a mis en lumière les éléments du prochain plaidoyer. Merci à l'équipe de la Ligue qui a tout mis en œuvre pour que l'on en ressorte, en déclarant avec fierté "Nous y étions !" »
Nadia, membre du Collectif et patiente ressource : « Un immense merci à toutes les personnes présentes pour les 25 ans des États généraux des personnes malades et de leurs proches. J’ai été très heureuse de vous livrer, mon témoignage, en tant que témoin et patiente ressource ! La création du collectif de patients, c’est une voix commune, portée pour faire bouger les lignes et améliorer concrètement le parcours de vie des personnes touchées par le cancer. »
Gérard, directeur général du comité des Alpes-Maritimes : « Cet événement marque non seulement un quart de siècle d’engagement collectif dans la lutte contre le cancer, mais il incarne également la résilience, le progrès et l’espoir. Le bonheur et la fierté ressentis viennent du chemin parcouru depuis les premières éditions : des avancées majeures en matière de prévention, de diagnostic, de traitements, mais surtout, une reconnaissance croissante du rôle des patients et de leurs proches dans le parcours de soins. Ces États généraux ont permis de placer la voix des malades au cœur des politiques de santé, en favorisant un dialogue ouvert avec les professionnels et les institutions. »