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Les APA comme solution à la douleur

Depuis plusieurs années, la Ligue contre le cancer s'engage pour une meilleure prise en charge de la douleur. 60 % des patients seront confrontés à la douleur au cours de leur maladie. Dans son offre de soin de support, la Ligue promeut l'activité physique et adaptée (APA) comme une solution de bien-être pouvant intervenir pendant et après la maladie.

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APA

L’activité physique adaptée

Un allier pour améliorer son bien-être

La pratique d’activité physique est recommandée pour améliorer la qualité de vie et l’état psychologique quand on est atteint d’un cancer, que ce soit pendant ou après le traitement.

L’activité physique adaptée (APA) permet de pratiquer avec un encadrement de professionnels de santé et de professionnels spécifiquement formés à l’activité physique adaptée. L’APA est prescrite par le médecin traitant et peut s’exercer dans les établissements de soins, les associations, clubs sportifs ou les maisons sport santé.

Elle peut être prescrite pendant et après le traitement. Selon la situation, le médecin va prescrire un programme d’APA basé sur l’endurance et le renforcement musculaire. Un professionnel formé à l’APA encadre les séances et évalue les besoins et les capacités du patient lors d’un bilan. L’activité physique adaptée tient compte des évolutions de l’état de santé du patient et n’aggrave en aucun cas les symptômes de la maladie ou la qualité de vie. À la fin du programme, la pratique d’activité physique ou sportive est recommandée au patient sur du long terme.

Le témoignage d'Aurélie

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Activité physique marche nordique

Le témoignage d'Aurélie

Touchée par un cancer du sein en 2021, Aurélie Gaignard-Daguisé développe une leucémie aiguë myéloïde deux ans plus tard. Pendant et après les traitements, Aurélie trouve des astuces pour lutter contre la douleur, le stress et pour rester mobilisée.

Elle témoigne des bienfaits de l'apport des activités physiques et adaptées dont elle a bénéficié au sein du comité départemental de la Gironde.

« Contre la douleur, j’ai mobilisé toutes mes connaissances en sophrologie, méditation, réflexologie plantaire, lâcher prise par le rire même si rien n’était si évident. Le yoga du rire consiste à mobiliser son corps et son imagination à l’aide de différents exercices pour provoquer le rire et profiter de ses bienfaits sur le corps et l’esprit. J’ai découvert cette pratique en 2015, alors que je traversais un burn-out et cela m’a beaucoup aidée pendant mes traitements, notamment pour garder un état d’esprit optimiste.

J’ai découvert la marche nordique, une forme de marche rapide, au travers d’une association dans ma commune. En la pratiquant, je crée des liens avec les autres participants et je me remuscle. Bref, je reste et je me sens en vie ! »

La Ligue vous accompagne

Le cancer peut entraîner des bouleversements dans votre vie et celle de votre entourage. Pour vous accompagner dans ces changements sur le plan psychologique, physique et social, nous vous proposons des soins de support offerts pendant et après la maladie.

Des programmes d’exercices sont mis en place pour vous aider à améliorer les capacités physiques et diminuer la fatigue et l’anxiété.

Cancer du sein post-opération

Dans le cadre d'Octobre Rose, la Ligue vous propose un contenu vidéo autour d'exercices à à faire dans les 15 premiers jours après opération pour retrouver rapidement de la mobilité. Ces vidéos sont réalisées par "Axel Santé", enseignant en APA. 

Axel travaille depuis 2021 avec le comité départemental de la Sarthe, après avoir travaillé 7 ans au sein du comité de Maine-et-Loire.

 

La recherche s'intéresse aussi aux APA

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Équipe Marion Cortet

La recherche s'intéresse aussi aux APA

Le projet de recherche APIS, porté par le docteur Marion Cortet (service de gynécologie-obstétrique, Hôpital de la Croix-Rousse) et soutenu par la Ligue contre le cancer, étudie quels effets peuvent avoir l'activité physique adaptée pendant l'hormonothérapie. 

Ce traitement efficace du cancer du sein contribue à la guérison en limitant le risque de rechute. Donnée au long cours, 5 à 10 ans, elle peut s’accompagner d’effets secondaires plus délétères que ceux de la chimiothérapie, en particulier chez les femmes ménopausées. En conséquence, nombreuses sont les femmes qui abandonnent ce traitement avec à la clé une augmentation du risque de rechute. Des douleurs articulaires et une perte de densité osseuse figurent parmi les effets secondaires couramment rapportés.

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