Mieux connaître pour mieux combattre les tumeurs desmoïdes
La Ligue contre le cancer, l’association SOS Desmoïde et le groupe Sarcome Français, ont réuni le 12 décembre pour la première fois des chercheurs et des professionnels de santé autour d’une pathologie rare et peu connue : les tumeurs desmoïdes. L’objectif : mieux connaître le développement et l’identité de ces tumeurs pour, ensuite, trouver un traitement approprié.
Paris, le 13 décembre 2013
La Ligue contre le cancer, l’association SOS Desmoïde et le groupe Sarcome Français ont réuni pour la première fois, le monde médico-scientifique autour des tumeurs desmoïdes. Une soixantaine de médecins et chercheurs (chirurgiens digestifs, oncologues, pathologistes, épidémiologistes, généticiens, biologistes moléculaires, etc.) ont mis en commun leurs connaissances sur ces tumeurs et les difficultés de prise en charge des patients atteints de cette maladie.
Vers la définition de marqueurs prédictifs
Les causes de ces tumeurs restent encore méconnues. Néanmoins, une proportion de cas est liée à une prédisposition génétique, la polypadénomatose familiale qui risque d’évoluer vers un cancer du côlon. L’opération nécessaire au retrait de ces polypes serait un facteur déclenchant des tumeurs desmoïdes.
Le programme CIT Cartes d’identité des tumeurs®, initié, financé et conduit par la Ligue contre le cancer, le volet de recherche Perseus de SOS Desmoïde et le groupe Sarcome Français ont permis de confirmer le rôle central d’une voie de signalisation moléculaire (la voie Wnt-Béta-caténine) dans la physiopathologie de ces tumeurs. Les travaux scientifiques de ces trois partenaires permettront, à moyen terme, de définir les caractéristiques d’évolution de ces tumeurs.
Vers de nouveaux axes de recherche
En améliorant la connaissance des facteurs de déclenchement ou d’apparition de ces tumeurs, la Ligue contre le cancer, SOS Desmoïde et le groupe Sarcome Français souhaitent définir des axes de recherche prioritaires pour les prochaines années et, in fine, découvrir des traitements efficaces.
Ces tumeurs conjonctives bénignes, localement agressives, sont associées à un risque élevé de récidive locale après un acte chirurgical. Cette pathologie rare concerne essentiellement des personnes de 18 à 30 ans, particulièrement les femmes. Très invalidante, cette maladie se développe au niveau des membres, de la paroi abdominale ou en intra-abdominal. Les personnes atteintes de cette maladie, en attente d’informations, sont invitées à se rapprocher de l’association SOS Desmoïde.
- Télécharger le communiqué de presse : Mieux connaître pour mieux combattre les tumeurs desmoïdes