S'engager par le sport, rencontre avec Blandine !
Dans un monde où les défis de solidarité continuent de croître, certains se distinguent par leur dévouement et leur investissement envers des causes nobles. Aujourd'hui, c'est l'engagement sportif de Blandine que nous vous racontons à travers son parcours de sportive engagée. Après avoir ouvert une troisième page de collecte au profit de la Ligue contre le cancer, elle nous explique pourquoi c'est essentiel pour elle de lier ses actions aux combats de la Ligue !
Un engagement de longue date ...
Un engagement de longue date ...
« Je me fixe toujours un grand défi dans l'année qu'il soit lié à la course à pied ou aux sports de combat. Ma première page de collecte a été ouverte dans le cadre de mon projet d'ascension du Kilimandjaro en Tanzanie avec mon mari, quelques mois après la naissance de mon ainé en 2018. »
« J'ai plusieurs projets en tête pour cette année. Les courses "horaires" me tentent de plus en plus donc sur un coup de tête je me suis lancée en mai sur la course des 6h de l'Ultra boucle de Sarra. J'ai souffert, car qui dit coup de tête dit manque d'entrainement mais ce fut une belle découverte. Une course horaire de 6h sur une boucle de 2km pour 92m de dénivelé positif et 563 marches. Pour la fin de l'année, je pense évidemment à la Sainté Lyon mais je ne sais pas encore sur quelle distance... »
... au profit de la Ligue contre le cancer
... au profit de la Ligue contre le cancer
« Lorsque des personnes auxquelles vous tenez sont atteintes d'un cancer, le premier sentiment qui vous vient c'est celui d'impuissance. Je me suis longuement questionnée sur ce que je pouvais faire pour les aider à mon petit niveau ou pour leur donner un peu de mon énergie et finalement, courir pour récolter des fonds est devenue une évidence. Il n'y a pas de plus belle motivation pour moi ! J'ai par ailleurs choisi de dédier les dons collectés à l'aide aux malades et à l'accompagnement, qu'il passe par le soutien psychologique, les soins ou encore la mise en œuvre d'activités physiques adaptées, etc. »
« Cela part aussi de plusieurs rencontres au sein des comités, notamment celle avec Alain Rotter du comité de l'Ariège qui m'a aidé à me lancer et m'a accompagné dans mes premiers projets. Les bénévoles font chaque jour un travail extraordinaire et surtout très inspirant. »
‘Quand dans la difficulté et la souffrance même, l'idée d'abandonner me traverse quelques fois l'esprit, je pense à deux choses : la fierté et la joie de mon mari et de mes enfants à l'arrivée mais également à la cause que je représente en arborant les couleurs de la Ligue.’
Blandine, le sport et la Ligue
Pouvez-vous nous raconter votre passion pour le sport ?
Blandine : J'ai découvert le sport tardivement en commençant les arts martiaux et sports de combat au début de mes études universitaires. Quelques années plus tard, j'ai débuté la pratique de la course à pied par nécessité et presque obligation, accompagnée par mon mari dans le cadre d'une préparation d'épreuves sportives spécifiques pour des concours. Je me suis finalement prise de passion pour cette discipline qui désormais fait partie de mon quotidien. Après des débuts sur route en semi-marathon et marathon, j'ai basculé sur le trail qui me convient mieux dans l'esprit mais également dans la forme.
Aujourd'hui, je fais du sport quasi quotidiennement, de la course à pied, du renforcement musculaire, ou du pieds-poings. Bien plus qu'un loisir ou une passion, le sport est devenu une véritable addiction, à laquelle j'associe toute ma petite famille, mon mari Sébastien et mes deux petits garçons Valentin et Mallory.
Quels sont les défis sportifs qui vous ont demandé le plus d’investissement personnel ?
B. : Je ponctue toujours mon année de plusieurs grands rendez-vous sportifs ou objectifs. J'ai néanmoins en tête plusieurs défis qui m'ont demandé plus d'engagement, de rigueur et de discipline.
Mon premier trail de 80km a été un vrai challenge avec des séances de plusieurs heures planifiées à 4h du matin ou tard le soir pour pouvoir être présente en journée à la fois pour mes enfants et pour mon travail. Cette course a nécessité plusieurs semaines d'entrainement et une organisation millimétrée.
Le second défi qui m'a demandé de sortir un peu plus de ma zone de confort est la préparation sur 6 mois de plusieurs 10km, distance courte par rapport à ce que je faisais habituellement. Cela part d'un pari entre collègues et de la promesse commune de monter ensemble sur des podiums. Il a donc fallu abandonner quelques mois la longue distance et l'endurance pour ne travailler que la vitesse. J'ai pu réaliser à ce moment-là à quel point il était difficile de ne gagner ne serait-ce qu'une seule minute sur un 10km.
Vous avez ouvert plusieurs pages de collecte au profit de la Ligue contre le cancer, à quels défis étaient-elles liées ?
B. : À la suite de l'ascension du Kilimandjaro, j'ai enchainé les projets et les pages de collecte : les marathons d'abord puis les trails. En 2020, les 80 km de l'Ecotrail de Paris (que j'ai finalement réalisé en autonomie suite à son annulation en raison du Covid), en 2021 le 45km de l'Ecotrail pour ma reprise après la naissance de mon second garçon, puis les 78km de La Sainté Lyon. Une série de 10km en 2022 et les 112km de L'ultra des coursières l'année suivante.
Sentez-vous que vos actions créent de l’émulation autour de vous ?
B. : Oui sans aucun doute. À chaque course, chaque compétition y compris en sport de combat, je porte les couleurs de la Ligue. J'ai la chance d'avoir autour de moi des personnes à qui cette cause parle énormément. Ainsi sur toutes les compétitions, je suis accompagnée et soutenue par mon mari, mes enfants, ma sœur, mes proches, mes amis, mes collègues et mon club. J'ai toujours une superbe équipe de supporters. Ils m'accompagnent de plusieurs façons, en partageant mes entrainements, en m'assistant sur les ravitaillements, en parcourant les derniers kilomètres avec moi ou en diffusant simplement ma page de collecte sur les réseaux. J'ai de magnifiques souvenirs en tête : le lever du soleil avec mon conjoint au sommet du Kilimandjaro. Mes amis et mes collègues qui m'attendent à minuit armés de grands panneaux à slogans et de fausses médailles aux pieds de la Tour Eiffel pour mon arrivée du 80km Ecotrail ou encore mes neveux et mes enfants habillés aux couleurs de la Ligue qui courent avec moi les derniers mètres de la Sainté Lyon. Des instants gravés pour toujours dans ma mémoire !
Le sport fédère et cela se vérifie encore plus lorsqu'on le pratique tous ensemble avec un tel objectif.
Quel message souhaitez-vous faire passer pour inciter les sportifs à s’engager contre la maladie ?
B. : Je retrouve dans cet engagement toutes les valeurs que j'apprécie dans le sport : la fraternité, la cohésion, le dépassement de soi, le partage. Il n'y a pas plus belle motivation que de se dire qu'au-delà de la compétition et du défi sportif, on fait cela pour une belle cause. Quand dans la difficulté et la souffrance même, l'idée d'abandonner me traverse quelques fois l'esprit, je pense à deux choses : la fierté et la joie de mon mari et de mes enfants à l'arrivée mais également à la cause que je représente en arborant les couleurs de la Ligue.
Comme le dit si justement Haruki Murakami : "l'important n'est pas de battre les autres mais de se vaincre soi même..." Je suis convaincue que c'est dans l'adversité que l'humain excelle. Courir pour la Ligue donne encore plus de sens à tout cela, alors lancez-vous !
Sport solidaire et défis fous !
Chaque année, une centaine de personnes part à la conquête de défis sportifs plus relevés les uns que les autres. À travers ces belles histoires, retrouvez l'engagement de tous ces sportifs qui s'investissent pour la Ligue contre le cancer !
