Prévention

Le cancer colorectal

Le cancer colorectal, ou cancer côlon-rectum, touche chaque année plus de 43 000 personnes en France (dont environ 23 000 hommes et 20 000 femmes). Il est responsable de plus de 17 000 décès par an. Il s’agit du cancer le 3ème plus fréquents, tous sexes confondus et du 2ème plus meurtriers en France.

Pourtant, s'il est détecté tôt, le cancer colorectal se guérit dans 9 cas sur 10.

Dépister ce cancer est désormais plus facile grâce au test immunologique. Ce test rapide et efficace, est à faire chez soi. Le dépistage organisé invite les femmes et les hommes, âgés de 50 à 74 ans, à réaliser tous les 2 ans un test de dépistage gratuit du cancer du côlon. Les personnes reçoivent un courrier les invitant à se rendre chez leur médecin traitant pour parler de ce dépistage. Ce dernier vérifiera si son patient ne présente pas de risque particulier nécessitant un suivi adapté, puis lui remettra le test de dépistage à réaliser chez soi.

La majorité des cancers du côlon se développent à partir de polypes adénomateux, formés de cellules qui se développent sur la muqueuse du côlon et qui peuvent potentiellement évoluer en lésions précancéreuses et cancéreuses. Le dépistage du cancer colorectal consiste donc en une recherche de sang occulte (que l’on ne peut pas voir à l’œil nu) dans les selles par un test immunologique, l’objectif étant de détecter un cancer, potentiellement responsable du saignement. Si le test révèle un saignement, il ne s’agit pas forcément d’un cancer, le saignement peut être dû à un polype ou une autre lésion. Afin de vérifier l’origine du saignement, la personne concernée sera invitée à faire une coloscopie permettant de visualiser l’intérieur du côlon et de retirer le ou les polypes. L’ablation des polypes représente la mesure la plus radicale et la plus efficace pour prévenir un cancer colorectal.

Les personnes ayant des antécédents personnels de cancer colorectal (ou de polypes dans le côlon), une maladie inflammatoire chronique de l'intestin (rectocolite hémorragique ou maladie de Crohn) ou des antécédents familiaux, présentent un risque dit « élevé » de développer un cancer colorectal au cours de sa vie. Le médecin procédera à un suivi individuel du patient.

Plus d’informations sur : www.adeca68.fr

 

FacebookTwitterLinkedInPrint