Colloque scientifique 2025 : « L’oncogénétique ou tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les prédispositions génétiques aux cancers »

Le Comité de Paris de la Ligue contre le cancer a l’honneur de vous convier à son colloque scientifique annuel, qui se tiendra mardi 29 avril 2025 de 17h00 à 19h15 à la Maison des Océans, 195 rue Saint-Jacques, 75005 Paris.

 

L’oncogénétique est un domaine relativement récent, né de la rencontre de l’oncologie et de la génétique. L’oncogénétique tente de répondre à une question que se posent en revanche depuis longtemps, pour ne pas dire toujours, les familles devant la survenue de plusieurs cas de cancers chez leurs membres. L’épidémiologie, la génétique moléculaire et la contribution d’un grand nombre de malades et de leur famille ont permis d’identifier au cours de ces trente dernières années près d’une centaine de gènes dont les altérations – ou mutations – souvent héritées d’un des deux parents sont à l’origine d’une augmentation de risque de survenue de telle ou telle lésion tumorale. L’oncogénétique a pour vocation non pas tant de prédire un risque tumoral mais surtout de prévenir la survenue d’un ou de cancers. Les situations de prédisposition aux cancers sont nombreuses avec des enjeux et des limites souvent différentes de l’une à l’autre.

C’est par une approche transversale que sera appréhendée l’oncogénétique lors du colloque mais avec en fil rouge l’illustration du propos par les prédispositions les plus fréquentes : cancers du sein et de l’ovaire, cancers digestifs. Après cinq interventions qui se succèderont, une table ronde avec les intervenants et le public permettra de préciser le propos et de répondre aux questions que les interventions auront suscitées. 

  1. Panorama des prédispositions aux cancers – d’une histoire familiale à l’identification d’un gène de prédisposition. Dr Chrystelle Colas, Service de Génétique, Institut Curie

Prendra l’exemple d’une forme familiale de cancer du sein et de l’ovaire et ira jusqu’à l’identification d’un gène responsable. Illustrera la démarche de tests chez les apparentés et les mesures de prévention. Montrera la diversité des situations de prédisposition en terme de risque, d’indication de test, de prise en charge en prenant quelques exemples : digestif, pédiatrie (rétinoblastome), hémato avec des enjeux très différents selon les situations. Introduira les panels de gènes. Indiquera les grandes lignes de recherche : l’importance des cohortes (car les sujets à risque doivent y participer et sera repris dans la dernière intervention) et quelques mots sur PFMG.

  1. Organisation de l’oncogénétique en France. Dr Catherine Noguès, Institut Paoli-Calmettes, Marseille & Présidente du Groupe Génétique et Cancer, UNICANCER

Présentera le dispositif à trois étages : consultations, laboratoires et centre de prise en charge et recours (cf dernier rapport de l’INCa) et activité (nombre de tests génétique et taux de détection). Indiquera les grandes lignes législatives : consentement, information des apparentés. 

  1. Prédire oui, mais pourquoi faire ? Dr Suzette Delaloge, Gustave Roussy (ou si indisponible, Dr Olivier Caron, Gustave Roussy)

Les grands outils de la prise en charge : entre surveillance et prévention primaire. Les outils à venir (ADNtc, protéomes, ..). Eviter la promotion d’Interception !Exemple de suivi : sein, Li-Fraumeni, digestif, …

  1. Quand la génétique tumorale rencontre l’oncogénétique. Pr Pierre Laurent-Puig, Hôpital Européen Georges Pompidou, Université Paris Cité 

La caractérisation de la tumeur est (1) un élément du diagnostic de prédisposition : signature mutationnelle (instabilité des microsatellites, HRD) et (2) peut révéler une prédisposition (75% des altérations BRCA1/2 tumorales sont constitutionnelles. Un mot sur PFMG qui révèle que toutes localisations confondues, il y a environ 6% d’altération constitutionnelle dans les gènes inscrits dans le diagnostic.

  1. Diffusion de l’oncogénétique Oui mais sous conditions Pr Dominique Stoppa-Lyonnet, Institut Curie, Université Paris Cité

Les capacités de séquençage conduisent à une diffusion des tests : élargissement des indications (toutes les femmes atteintes de cancer du sein), diffusion population générale. Les limites : les VSI, besoin d’aller vers des estimations individuelles du risque. L’importance de la recherche : les cohortes. 

Les appétits de certains pour proposer des tests à tous : les tests commerciaux en Direct to Consumer. L’histoire d’un jeune homme au pays du DTC.

  1. Table ronde : Le colloque se terminera par un mot du président, plusieurs interventions et une table ronde. 

 

A la fin de l’événement, un cocktail convivial vous sera proposé en présence des conférenciers.

L'inscription est obligatoire, contactez : tania.kadoum@ligue-cancer.net

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