J’ai juste besoin de support - j’ai peur

Lire : pet-scan (pas « animal de compagnie »)

C’est une traduction de l’anglais et j’aurais dû me relire. Désolé 

Bonjour,

Malheureusement, la rechute biologique (ré-ascension du PSA un certain temps après la prostatectomie) est loin d'être une rareté et ce sujet est fréquemment abordé sur ce forum, j'espère donc que vous recevrez des témoignages. Le protocole proposé, radiothérapie + hormonothérapie, est tout à fait classique en pareille circonstance. Il doit vous permettre de retrouver une situation de rémission et ultérieurement d'être guéri de ce cancer.

Cordialement

Dr Marceau

Bonjour PierreB,

Mon histoire personnel présente des similitudes avec la tienne.

J'ai subi une prostatectomie en octobre 2023 à 62 ans. Les PSA suivants ont fait apparaître un taux positif nécessitant un pet-scan que j'ai passé en février 2024. Le résultat présence de 2 ganglions hors de la loge prostatique.

En mars 2024 l'oncologue m'a prescrit une radiothérapie de 33 séances et une double hormonothérapie pour 2 années.

J'ai subi la radiothérapie en mai et juin 2024. Et depuis avril 2024 je suis le traitement hormonothérapie 3 cachets par jour et une piqûre tout les 6 mois.

Je réalise également une PSA de contrôle tout les trimestres pour le moment les résultats sont bons.

Concernant les effets secondaires de la radiothérapie en ce qui me concerne ils sont limités. Je précise que je m'impose une activité physique régulière avec une bonne hygiène de vie.

Bon courage à vous

Bonsoir Pierre,

Même parcours, même combat à 50 ans pour la prostatectomie, rechute 2 mois n’a plus tard : radio loge et pelvis, hormonothérapie de courte durée (6 mois) et aujourd’hui bien remis sans aucune séquelle notable.

Bien préparé physiquement et mentalement, tu vas y arriver, comme les copains, là pour t’aider si besoin 😉

Fraternellement 

Ces forums sérieux sont de véritables moyens de se sentir « moins seuls ».

Le TEP SCAN au PSMA n’avait rien relevé d’inquiétant me concernant, mais des ganglions iliaques externes même faiblement hyperfixants non spécifiques avaient encouragé la radiologue à me proposer qq doses de rayons (Gy) sur le pelvis, mais u delà de la loge, que j’ai accepté.

J’ai beaucoup compensé par une activité intense le temps de la radio et sous hormono, et j’avoue n’avoir ressenti que peu de fatigue. Bien sûr un peu de diarrhée, de pollakiurie.. mais vite résorbé.

Mon inquiétude était plutôt de retrouver une DE que j’avais peiné à résorber pendant près de 2 ans après la chirurgie, et je suis plutôt agréablement surpris. Je me suis efforcé pendant tout le traitement, et même sans aucune libido (impression très perturbante) de toujours faire fonctionner la mécanique. 

Retour rapide de la testostérone une fois le traitement terminé, je confirme que les envies reviennent comme à l’adolescence… à 8 mois désormais de la fin de la radio et 4 mois de la fin de l’hormono, après un PSA brutalement redescendu, et même si léger rebond à la dernière prise de sang, je me sens super bien 👍🏼 

Chaque cas est différent mais l’exercice physique pendant nos traitements aide vraiment, tous les spécialistes s’accordent à le dire, nous sommes beaucoup à témoigner en ce sens.

Courage les gars !!

Rebonjour Pierre,

Concernant les effets secondaires du traitement en ce qui me concerne :

Pendant la radiothérapie sur les 7 semaines (33 séances) 2 semaines ont été difficiles à la fin du traitement (diarrhées, maux de ventre aiguë). Après en avoir échangé avec les praticiens cela est très courant.

Pendant l'hormonothérapie en cours depuis avril 2024 des périodes de fatigue et parfois des nausées courtes. En comparaison de la liste des effets secondaires listés cela est minime.

Au niveau moral il est bon même si il m'arrive parfois d'avoir des petites période de "blues" avec aussi des larmes. Le trop plein qu'il est bien d'extérioriser.

Concernant la libido est elle toujours absente le traitement d'hormothérapie n'est pas fait pour faciliter le passage à l'acte.

Reste positif le moral est primordial pour attaquer le traitement associé à la pratique d'une activité physique. Par exemple pendant ma radiothérapie je courais 3 fois par semaine plus des randonnées (hormis les 2 semaines difficiles).

Bon courage pour la suite