Octobre Rose

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avec tendresse et sincérité.
Prenez soin de vous, faites-vous dépister.

Le cancer du sein en chiffres
60 % des cancers du sein
sont détectés à un stade précoce et 7,3 % le sont à un stade métastatique.
20 000 cancers du sein
pourraient être évités chaque année (soit un tiers des nouveaux cas de cancers pour l’année 2023).
61 214 nouveaux cas
ont été diagnostiqués en 2023.
Des gestes simples qui peuvent sauver des vies
Des gestes simples qui peuvent sauver des vies
Dès 25 ans, il est recommandé d'avoir un suivi gynécologique annuel.
Pour votre santé, pensez à planifier la réalisation d'un examen clinique de votre poitrine par un professionnel de santé, tel qu'un médecin généraliste, un gynécologue ou une sage-femme. À noter que le suivi par une sage-femme est totalement possible, même sans pathologie gynécologique. En complément de ce rendez-vous, il est recommandé d'observer régulièrement vos seins et de pratiquer l’autosurveillance.
Ce geste doit être discuté et appris auprès de son professionnel de santé. L'autosurveillance régulière des seins est nécessaire pour détecter au plus tôt une éventuelle anomalie. Plus le diagnostic est fait tôt, moins les traitements sont lourds et meilleures sont les chances de guérison.
Régulièrement quelques jours après les règles, prenez l'habitude de vous auto-examiner !
L'autosurveillance et la palpation ne doivent pas se substituer à la mammographie. Elles sont complémentaires, en fonction de l'âge et du niveau de risque.
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Comment rendre le dépistage organisé du cancer du sein plus accessible ?
Selon une enquête inédite publiée par la Ligue contre le cancer à l’occasion d’Octobre Rose, 8 femmes sur 10 (77 %) sont favorables à ce que leur dépistage puisse avoir lieu dans des unités mobiles qui se déplaceraient sur leurs lieux de vie.
Une incitation à rendre ce programme plus accessible…
S'informer en douceur
Si vous avez des antécédents familiaux, alors une surveillance particulière doit être prise en compte.
- Cancer du sein chez un(e) parent(e)
- Le risque est multiplié par 2 lorsque un parent du 1er degré (père, mère, frère, sœur, nièce, enfant – fille ou garçon) a présenté un cancer du sein, et est multiplié par 4 quand deux parents du 1er degré ont présenté un cancer du sein avant l’âge de 45 ans. Le risque augmente donc avec le nombre d’antécédents familiaux et avec la précocité de l’âge au diagnostic dans votre famille.
- Cancer de l'ovaire
Le risque est élevé également si vous avez déjà vécu l'une de ces situations :
- Cancer invasif du sein ou cancer canalaire in situ
- Hyperplasie atypique canalaire ou lobulaire
- Irradiation thoracique à haute dose (maladie de Hodgkin)
Dans la plupart des cas, le cancer se manifeste cliniquement par un nodule découvert lors d’un rendez-vous médical ou par soi-même, via l'autopalpation (à partir de 1cm de diamètre, le nodule est palpable). Ce nodule, situé plus ou moins profondément, est souvent dur et habituellement non douloureux.
Toute anomalie récente doit également vous attirer l’attention et justifie une consultation rapide pour des examens complémentaires éventuels :
- une rétraction cutanée ou du mamelon ;
- une inflammation (rougeur avec douleur) ;
- un écoulement du mamelon ;
- un eczéma du mamelon ;
- un ganglion sous le bras.
La pilule contraceptive augmente légèrement le risque de cancer du sein. Cependant, elle diminue le risque de cancer de l'endomètre et des ovaires.
Il est important d'en parler avec son médecin, qui déterminera en fonction de l'âge, des habitudes de vie et ses autres facteurs (migraines a aura, risque cardio-vasculaire et de phlébite), les antécédents familiaux, la meilleure option pour chaque femme.
Bien que le risque du cancer du sein augmente avec l'âge, la densité mammaire devient plus faible et le développement de cancer est plus lent.
Il est recommandé de poursuivre ses dépistages, avec le suivi du médecin (généraliste ou gynécologue), car la balance bénéfice/risque d'une mammographie à 2 ans n'y est plus pour une approche populationnelle. Le choix de la fréquence du dépistage se fera en fonction de l'état de santé générale de la femme, donc au cas par cas.
La première chose est de vérifier que son adresse est bien à jour au niveau du compte Ameli.
Une fois la mise à jour vérifiée, il faut effectivement contacter les CPAM du département de résidence au 36 46 afin de vérifier que la date du dernier dépistage est bien à 2 ans et demander quand sera envoyée la prochaine invitation ou faire une demande d'envoi.
Dès le début de sa vie sexuelle et tout au long de la vie, il est recommandé de réaliser une consultation annuelle de suivi gynécologique chez un médecin, un gynécologue ou une sage-femme. Un examen des seins doit faire partie de ce rendez-vous.
Une autosurveillance régulière est également conseillée dès le plus jeune âge, en dehors de la période des règles.
Mais ces gestes ne doivent pas bien sûr pas remplacer des contrôles réguliers chez son gynécologue, médecin ou sage-femme. Une mammographie (ou échographie mammaire) est à prévoir lorsqu’elle est nécessaire, selon l’âge et le niveau de risque de chaque femme - antécédents familiaux par exemple.
Un cancer du sein est une tumeur maligne qui se développe au niveau du sein. Il existe différents types de cancer du sein selon les cellules à partir desquelles ils se développent.
Les cancers du sein les plus fréquents (95 %) sont des adénocarcinomes, c'est-à-dire qui se développent à partir des cellules épithéliales (= carcinome) de la glande mammaire (= adéno).
Il existe d'autres types rares de cancer du sein.
Les adénocarcinomes naissent le plus souvent à partir des cellules des canaux et plus rarement à partir des cellules des lobules.
On distingue les cancers in situ et les cancers infiltrant.
La survie nette à 5 ans standardisée sur l’âge s’améliore au cours du temps. Elle est passée de 80 % pour les femmes diagnostiquées entre 1989 et 1993 à 88 % pour celles diagnostiquées entre 2010 et 2015.
Le taux de mortalité diminue d’année en année. Cela s’explique en partie par l’amélioration des traitements et par un dépistage du cancer du sein de plus en plus adapté au niveau de risque de chaque femme, qui permet de diagnostiquer ces cancers à un stade précoce.
En dehors des périodes d'allaitement un écoulement est anormal, à plus forte raison s'il est unilatéral ; nous vous recommandons d'aller consulter un médecin, un gynécologue ou une sage-femme près de chez vous.
Au-delà de consulter pour cette anomalie, la consultation de suivi gynécologique est importante et cela, régulièrement.
Il n'existe pas de dépistage chez les hommes du fait de la rareté des cas ce qui reviendrait à irradier beaucoup d'hommes inutilement avec le risque de déclencher des cancers secondairement à la surexposition répétée aux rayons.
Lorsqu’il existe un antécédent de cancer du sein chez l’homme (père, frère, enfant), une surveillance spécifique de tous les apparentés hommes et femmes du 1er degré doit être réalisée.
Nous sommes avec vous, à chaque étape de la maladie.
N'hésitez pas à appeler notre numéro de téléphone gratuit, le 0 800 940 939 (du lundi au vendredi de 9h à 19h). Au bout du fil, des psychologues sont à votre écoute et là pour vous soutenir, tout en garantissant confidentialité et anonymat.
Tous les sujets peuvent être abordés : doutes, inquiétudes, souffrance, aspect relationnel… C’est un espace où la parole est libre, sans jugement, pour vous permettre de prendre le temps, de mettre des mots, de se poser certaines questions.
Vous pouvez également vous exprimer sur notre forum, thématique cancer du sein. Notre médecin modérateur viendra vous apporter des réponses à vos questions, et vous pourrez également profiter de la bienveillance des membres du forum.
Tout le monde est à risque de développer un cancer du sein, peu importe son âge, son sexe, son identité de genre ou son orientation sexuelle. Le cancer du sein est multifactoriel, c’est-à-dire que plusieurs facteurs de risque contribuent au développement de la maladie. Il est cependant possible de développer un cancer du sein même si vous n’avez aucun facteur de risque connu.
Passer des examens réguliers de dépistage est la meilleure façon de détecter un cancer à un stade précoce, avant l’apparition de symptômes et quand le traitement est le plus efficace.
N'hésitez pas à en parler avec un professionnel de santé.
Vous pouvez aussi contacter l'Espace Santé Trans, association de promotion de la santé des personnes trans.
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