Journée mondiale contre le cancer Lancement du film #1regard1espoir : Et vous, quel regard portez-vous sur le cancer ?
Dans le cadre de la journée mondiale de lutte contre le cancer, la Ligue contre le cancer a l’honneur de présenter une initiative 100% bénévole, 100% innovante, 100% originale sur un thème cher à l’association : quel regard portons-nous sur le cancer, aujourd’hui ? En effet, le jeune réalisateur Arthur Delaire a souhaité tourner un film basé sur une expérience à partir du regard porté sur les personnes malades et la maladie et a proposé à la Ligue contre le cancer de s’y associer gracieusement pour sensibiliser le plus grand nombre. L’enjeu ? Montrer l’importance du regard porté sur la maladie, et plus particulièrement sur le cancer qui touche aujourd’hui tout le monde, directement ou indirectement. Comment, d’une seconde à l’autre, notre regard peut évoluer face à un malade quand on apprend qu’il est touché ? Comment réagit notre « humanité » de façon instinctive hors de toute réflexion intellectuelle face à la maladie ? Voyons-nous toujours l’autre quand la maladie fait irruption ? Regardons-nous aujourd’hui le cancer en face ?
Ce film, intitulé « Un regard, un espoir » sera diffusé et visible à partir du 4 février sur les plateformes et les réseaux sociaux de la Ligue contre le cancer et de la société de production Takt avec le hashtag 1regard1espoir.
« Cette démarche, complètement bénévole, nous a séduite car elle mettait le doigt sur l’un des aspects du cancer, souvent abordé par les personnes malades et leur entourage, mais peu traité dans les médias, celui du regard que l’on porte sur eux et leur cancer. D’un simple regard peut naître un espoir, ou au contraire un sentiment d’exclusion, de gêne, de honte ou encore de peur » explique le professeur Jacqueline Godet – Présidente de la Ligue contre le cancer
Les yeux ne mentent pas, ils trahissent nos émotions, sans filtre
« Les yeux ne mentent pas, ils révèlent nos émotions, sans filtre », confie Arthur Delaire de la société de production Takt. « C’est le point de départ de la réflexion. En collaboration avec la société de production 18-55, nous avons décidé d’organiser une véritable expérience sociale centrée sur le regard et de la filmer en haute définition dans un studio à Bordeaux »
Le film repose sur un exercice bien connu des acteurs et metteur en scène, celui du regard intense : deux inconnus se regardent pendant de longues minutes les yeux dans les yeux. Cette plongée dans le regard de l’autre permet d’observer une véritable mise à nu et laisse apparaître une palette de sentiment et d’émotions très large, capturées par trois caméras simultanément. Les regards en disent parfois plus que les mots, et s’ils s’expriment face à l’inconnu d’une situation provoquée, comment réagiraient-ils si on les mettait en face de la maladie ?
L’expérience du regard face à la maladie : le regard change, évolue, craque et vrille
L’expérience du regard prend alors une autre tournure lorsque l’on annonce au volontaire de cette expérience que la personne en face de lui est atteinte d’un cancer.
« Grâce à l’appui de l’institut Bergonié et du professeur François-Xavier Mahon, nous avons eu le soutien de personnes malades (en phase de rémission) qui ont joué le jeu de l’expérience. Un point primordial pour avoir les conditions authentiques lors du tournage » ajoute Edouard de LUZE, co-fondateur de l’agence Takt et initiateur de ce film avec Arthur Delaire.
Face à ce changement de situation, l’inconnu n’étant plus un simple inconnu mais l’incarnation d’une maladie, le regard change, évolue, craque, vrille, tente de se dérober et exprime une réalité, celle de la vision du cancer.
Derrière l’expérience, un message : Ce n’est pas parce que le cancer a plusieurs visages qu’il ne faut pas le regarder en face. Et une question en suspens, adressée au spectateur du film : et vous, quel regard portez-vous sur le cancer ?
Et vous, quel regard portez-vous sur le cancer ?
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Derrière la caméra, un réalisateur touché et touchant…
Arthur Delaire a co-réalisé "Paris-Willouby", une comédie dramatique avec Isabelle Carré, Stéphane de Groodt et Alex Lutz. Il travaille actuellement sur son deuxième long métrage, une série, et également sur des projets musicaux. À cet effet, il a même composé la bande originale du film de la Ligue en hommage à son père décédé d’une leucémie, il y a 4 ans, un 4 février.
... et une équipe bénévole motivée
Grâce à l’appui de l’agence de création de contenu original, Takt Paris et de la société de production bordelaise 18-55, ce projet bénévole a pu voir le jour. Une belle mobilisation et collaboration efficace pour une cause sensible et intergénérationnelle. En mettant à disposition leur talent d’écriture, de mise en scène, leur savoir et leur matériel technique, en mettant à disposition un studio et en donnant de leur temps dans un délais très réduit (2 semaines), ils apportent un regard bienveillant et positif sur un mal qui touche tout le monde mais qui ne doit pas nous faire baisser les bras.