Bonsoir xavier voilà l’opération a eu lieu lundi et j‘ai pu regagner mon domicile mercredi. Tout c’est bien passé. Je suis même surprise de me sentir ainsi. Il y a juste la petite piqûre de rappel quand les gens demandent le résultat des analyses. On verra dans dix jours. Mais ça ira. Je sais que ce nodule était unique.
Témoignage Lobectomie
Bonsoir
Merci de prendre le temps de m’écrire, pour me donner des nouvelles. Et de bonnes nouvelles ! C’est une très bonne chose et il faut savourer. Ne pas se mettre une pression inutile et attendre le retour de l’anapath. Je me rappelle que j’essayais de marcher un peu plus chaque jour qui passait. J’étais impatient. Mais avec le recul, je me dis qu’il faut prendre son temps et avancer à son rythme. N’hésitez pas à me laisser des messages. Si je peux vous aider, ce sera avec plaisir. Bonne rééducation à vous.
Xavier
Oui votre sorte d'euphorie m'a fait sourire, si j'arrive à le gérer comme ceci j'aurai tout gagné !
J'ai une entière confiance en l'équipe qui est formidable jusqu'ici, il n'y a plus qu'à avoir confiance en notre corps ensuite.
C'est une intervention que j'attends avec impatience depuis un moment car elle sera là voie de la guérison, depuis le début j'ai toujours relativiser ce qu'il m'arrive en le prenant comme une étape de vie qui le fera grandir plus que comme quelque chose qui me tombe sur la tête alors on va continuer ainsi avec force et courage 💪
Merci encore pour votre aide si précieuse, je ne manquerai pas de vous tenir informé de la suite dès que possible et si ça peut aidé des gens dans cette situation alors ce sera parfait !
Beau dimanche à vous !
Marine
Bonjour
Moi aussi je dois me faire opérer d’un nodule au poumon le 24 juin et je suis très anxieuse mais vous lire me fait beaucoup de bien. Le seul problème c’est que j’ai déjà été opéré en novembre d’un cancer colorectal. Tout s’est bien passé plus de tumeur pas de chimio juste un nodule pulmonaire à surveiller. Au premier contrôle fin avril il avait grossi et maintenant les médecins ont décidé dw me l’enlever. J’en suis heureuse mais à nouveau case opération alors que je pensais être tranquille
Bonjour
Mieux vaut l’enlever pour être tranquille. Et c’est sans doute ce que pense votre chirurgien pour prendre cette décision. Le nodule est opérable et c’est là l’essentiel.
Il n’y a aucune raison pour que cela se passe mal.
Bien à vous
Xavier
Merci pour votre réponse j’ai aussi très peur de l’anesthésie mais je sais que c’est pour un bien. Cela fait vraiment plaisir de vous lire et de se dire que la vie continue. Il faut juste que j’apprenne à ne plus avoir peur d’une rechute
C’est là le plus difficile
4 ans après je vis toujours avec cette épée de Damoclès sur la tête. Mais j’apprends à faire avec et me concentre sur l’essentiel en évitant de me poser trop de questions.
J’avais pris le parti de parler de mon intervention sans rien cacher, mais en restant leger et optimiste, pour justement aider d’autres personnes. Quand j’avais voulu lire des témoignages à l’époque, c’était apocalyptique. Bien sûr c’est grave, mais franchement, il faut savoir raison garder et faire confiance à son équipe médicale. Vous êtes sur la bonne voie. Dans quelques jours ce sera fait et une nouvelle page s’ouvrira. Je suis actuellement en Norvege et je profite de la vie. Et c’est bien ce genre d’épreuve qui remet les priorités en place.
Bonsoir
Je m’appelle Xavier, j’ai 55ans et je ne fume pas. Le 17 janvier, suite à une simple radiographie des poumons, une densité suspecte a été découverte. Confirmation par scanner. Mis sous antibiotiques 8 jours, s’agissant peut-être d’une infection mal soignée. Scan de contrôle toujours le même nodule de 2,4 cm ! Rdv pneumologue qui me prescrit un TepScan pour vérifier si le nodule est actif. 10 jours après, les résultats tombent. Activité du nodule confirmée et direction chirurgien thoracique. Pas belle la « bouboule », me dit-il d’emblée. Le courant passe, il est sympa. Il regarde les radios, les scanners, le TepScan et m’explique en détails pourquoi il faut passer par la case chirurgie. Le nodule est trop haut sur le poumon droit et difficile à atteindre pour une biopsie. Il m’explique que si le nodule est cancéreux le fait de retirer l’aiguille pourrait essaimer ailleurs des cellules malignes. De plus il est assez gros et se situe à l’intersection des 2 lobes. Il me dit néanmoins que mon dossier va être étudié en commission pluridisciplinaire. Une semaine après il m’appelle pour me dire qu’il faut bien opérer et que je rentre en clinique le 17 mars. Entre temps, prises de sang, énumération du groupe sanguin et rdv anesthésiste. 15 jours d’attente durant lesquels je suis venu sur ce forum pour essayer de comprendre et imaginer mon futur parcours. 15 jours agités, mais plutôt serein, souhaitant avant tout que soit ôté ce nodule. Entre temps, coronavirus oblige, le confinement est de mise. Les informations sont anxiogènes et je décide de les zapper. J’appelle toutefois le chirurgien pour savoir si mon intervention est maintenue. C’est le cas car considérée comme urgente. Ma femme me dépose donc à la clinique le 17 au soir aucun visiteur dans ce contexte de crise n’étant accepté. Prise en charge sympathique du personnel médical qui m’accompagne dans ma chambre. On me rase torse, aisselles et dos. On me donne un flacon de betadine pour me doucher. Moitié soir et autre moitié pour le matin. Le chirurgien passe me voir et me demande si j’ai des questions. Paradoxalement non. Je passerai le premier à 8h. J’ai hâte. Repas léger et à partir de minuit plus rien. Pas même de l’eau alors qu’il fait très chaud dans la chambre. Nuit agitée. Je suis à côté de la salle de repos des infirmières. Je les entends rire et ça fait du bien. Sommeil par intermittence et à 6h c’est le réveil. Douche à la betadine et j’enfile la blouse. L’infirmière vient me donner un calmant qu’elle m’injecte dans la bouche avec seringue. C’est immonde. Derniers sms à la famille, aux amis et je coupe tout en attendant les brancardiers. A 7h ils sont là et m’emmènent au bloc. Je regarde les couloirs défilés et je me dis que le grand jour est enfin là. On m’installe et l’équipe du bloc se présente. Le médecin anesthésiste me dit qu’il va poser une perfusion et là, rideau ! Il est 7h45. J’ouvre les yeux, une infirmière me touche la perf. Je pense encore être au bloc et que l’opération va démarrer. Je n’ai pas mal, je respire bien. En fait il est 14 h et suis en salle de réveil. C’est fait. Aucune gêne, aucune douleur. Suis limite euphorique... on me transfère aux soins intensifs. Chambre vitrée. Personnel aux petits soins. Je réalise que c’est fini et je suis heureux. J’alterne sommeil et veille. On me redonne mon tel, précieux sésame vers l’extérieur en ces temps de confinement. J’appelle ma femme, laisse des sms, la vie reprend. Mais l’anesthésie s’estompe et la douleur pointe son nez. Je n’ose tousser. Il est 18 h je remarque juste que j’ai une perfusion à gauche, un drain à droite et des électrodes torse. Suis relié à une machine et mes constantes relevées toutes les 2 heures. On m’enlève le tuyau d’oxygène que j’avais dans le nez. Le chirurgien passe me voir, me dit que tout s’est bien passé. Il a pu faire l’intervention par assistance video. Moins lourd pour moi pour les douleurs post opératoires. J’ai même droit à un plateau repas. Pas faim et seul le yaourt me fait envie. La nuit arrive. Je n’ai pas vraiment mal à condition de ne pas bouger. Je dors peu. La température est prise toutes les 2 h et le pansement vérifié. Je ne peux pas aller aux toilettes, je n’ai pas de sonde et j’ai un pistolet. Uriner devient une aventure. Au matin, j’estime la douleur à 6 sur une échelle de 0 à 10. Je n’ai pas de morphine mais du paracetemol en perfusion. On me fait la toilette. Prise de sang