Prévention

Les idées reçues sur la consommation d'alcool

Un apéritif pour se détendre, une coupe de champagne pour célébrer ou un digestif pour “aider à digérer”, l'alcool est omniprésent dans nos habitudes sociales. Au-delà de son image festive, l'alcool reste entouré de nombreux clichés ! La Ligue vous propose un décryptage de quelques idées reçues pour mieux en saisir les véritables enjeux.

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idée reçue alcool

Je n’ai pas de problèmes avec l’alcool si je ne bois pas tous les jours

Faux !

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dépendance alcool

Faux !

Même si une personne ne boit pas tous les jours de l’alcool, elle peut tout de même développer une dépendance psychologique au produit

En effet, une habitude plaisir, par exemple le verre du vendredi soir entre amis, peut devenir un automatisme, et transformer le plaisir en besoin de consommation situationnel. S’imaginer sortir avec ses amis le vendredi soir sans boire d’alcool devient alors difficile à concevoir. L’alcool peut alors devenir dans plusieurs situations de la vie courante un soutien, voir un médicament. Le défi de janvier représente alors une belle opportunité pour se questionner sur son rapport au produit. 

Le verre du vendredi soir est-il toujours un plaisir ou devient-il une norme que l’on s’impose et qui est difficile à s’en défaire ?

Les hommes tiennent mieux l’alcool que les femmes

Vrai et faux !

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homme femme alcool

Vrai et faux !

Bien que les hommes et les femmes ressentent les mêmes effets de l’alcool, une différence physiologique vient jouer sur la dose d’alcool à partir de laquelle ces effets se manifestent

En effet, le corps des femmes contient moins d’eau que celui des hommes, or l’alcool se dilue dans l’eau contenue dans le corps, une femme aura donc un taux d’alcool plus important qu’un homme à consommation égale. De plus les femmes ont une dégradation moins efficace de l’alcool dans l’estomac, particulièrement lorsque la teneur en alcool de la boisson est élevée : en conséquence plus d’alcool passera dans la circulation sanguine chez la femme que chez l’homme. Mais ce n’est pas aussi facile que ça ! 

D’autres facteurs rentrent en jeu, notamment le poids de la personne : une personne plus lourde aura un taux d’alcool dans le sang moins important qu’une personne plus légère, à consommation d’alcool égale.

Le vin et la bière ne sont pas des alcools comme les autres

Faux !

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vin et bière

Faux !

Sauf si nous parlons de leur goût et de leur couleur, le vin et la bière sont bien des alcools comme les autres

En effet, d’une boisson alcoolique à l’autre, le degré d’alcool, c’est-à-dire le taux d’alcool présent, varie mais la molécule reste la même. Cette molécule, c’est l’éthanol, une molécule toxique pour notre corps et qui, consommée à trop haute dose peut s'avérer dangereuse. Pour la bière et le vin, le taux d’alcool est généralement moins élevé que pour d’autres boissons dites “fortes” comme le whisky ou la vodka. 

Cependant, les verres de vin et de bière étant servis en plus grande quantité que les autres alcool plus fort, l’absorption d’éthanol reste la même : 10g d’alcool pur par verre.

Le binge drinking ne touche que les jeunes

Faux !

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binge drinking

Faux !

Le binge drinking (ou alcoolisation ponctuelle importante en français) touche en particulier les jeunes mais pas que ! 

En effet, le binge drinking correspond à la consommation de 6 verres ou plus, au cours d’une même occasion. Alors qu’on soit jeune ou non, nous pouvons rapidement arriver à ce résultat. Lors d’un anniversaire, d’un verre entre collègues ou d’un bon repas, le binge drinking représente : 3 pintes de bière, 3 cocktails ou 6 verres de vin. 

Alors n’hésitez pas à alterner votre consommation d’alcool avec des boissons sans alcool afin de diminuer les doses habituelles.

Un verre de vin par jour est bon pour la santé

Faux !

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verre de vin

Faux !

Pendant de nombreuses années, il était dit qu’un verre de vin rouge par jour était bon pour la santé. 

Aujourd’hui, nous savons que cette affirmation est fausse, les résultats de l’étude d’origine ayant été repris et détournés par l’industrie viticole. Il ne semble plus tenable en 2025 de mettre en avant de potentiels effets “protecteurs” de l’alcool car, lorsque les risques sur la santé sont appréciés de manière globale, ces effets sont très largement dépassés par les effets délétères de l’alcool. 

Le verre de vin par jour n’est donc pas protecteur, au contraire, la consommation d’un verre d’alcool par jour est associée à l’augmentation du risque de plusieurs cancers dont le cancer du sein.

Au-delà des idées reçues

Vous offrir le choix d'alternatives sans alcool est un important défi de santé publique

Dans cette optique, la Ligue contre le cancer vous propose de réfléchir à votre consommation en participant au défi de janvier (et même si le mois de janvier a déjà débuté, il n'est jamais trop tard pour vous lancer !). 

Retrouvez toutes les informations sur notre page dédiée.

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