Mois sans tabac : comment j'ai réussi mon défi !
L'année dernière, j'ai décidé de me lancer pour la première fois dans le mois sans tabac. Fumeuse de longue date, j'ai enfin franchi le pas et j'ai tout fait pour mettre toutes les chances de mon côté. Mon prénom à moi, c'est Éva, et je vais vous raconter comment j'ai réussi l'un des plus grands défis de ma vie !
Se motiver et profiter du soutien de son entourage
Se motiver et profiter du soutien de son entourage
Arrêter de fumer n'est pas la chose la plus simple et comme pour la majorité des gens, cela a été pour moi une étape difficile ! Il faut une bonne dose de motivation et de soutien, c'est indéniable. De mon côté, j'ai commencé par rédiger une liste des raisons pour lesquelles j'ai souhaité arrêter de fumer.
Ma routine journalière : relire régulièrement ma liste, vous verrez que ce simple geste quotidien est d'une grande aide ! N'hésitez pas à informer vos proches de votre décision, ils pourront se révéler être vos meilleurs alliés dans votre défi ! La force du collectif n'est pas assez reconnue, vous le verrez par la suite que l'aide extérieure vous permettra d'aller plus loin.
Changer nos habitudes, tous ensemble
Changer nos habitudes, tous ensemble
Après avoir trouvé du soutien auprès de mes proches, je me suis attaquée à l'aspect personnel du défi : gommer mes "mauvaises" habitudes ! Dans mon quotidien, le tabac était associé à des moments-clés comme la fameuse cigarette du matin ou celle avec le café.
Au travail, j'ai demandé à mes collègues fumeurs de ne plus me proposer de prendre des pauses cigarettes. J'ai modifié mes habitudes de consommation au bureau en switchant le café par du thé ! Cela m'a permis de lutter contre l'association automatique cigarette/café. Idem concernant les boissons, j'ai privilégié celles sans alcool pour casser l'habitude de la cigarette que l'on a tendance a trop facilement associer aux apéros.
Ce que j'ai beaucoup apprécié, c'est l'apport bénéfique de mon entourage lors de ce mois sans tabac. On oublie souvent que réussir seul est possible, mais être accompagné facilite grandement le "possible" !
Trouver son échappatoire pour tenir face à la pression sociale
Trouver son échappatoire pour tenir face à la pression sociale
Que ce soit dans la vie de tous les jours ou au sein de mon entreprise, j'ai tout fait pour dire non à la cigarette ! Après avoir mis en place cette routine de pauses sans cigarette, j'ai essayé d'aller un peu plus loin.
Un midi sur deux, j'ai pris le temps d'aller marcher pour me changer les idées. Et les journées où la tentation était un peu trop forte, j'ai enfilé ma tenue de sport pour aller courir quelques bornes et ainsi dépenser mon énergie. La course a été mon échappatoire, mais chacun peut trouver l'activité idéale sur sa pause déjeuner. L'idée est de limiter au maximum les contacts avec la tentation.
J'ai également proposé à mes collègues des moments conviviaux sans tabac. Que ce soit à travers des déjeuners en terrasse en s'interdisant de fumer ou des pauses sur la terrasse non-fumeur, ce sont des petits efforts qui se révèlent être de grandes aides. Dans mon entreprise, nous avons aussi pu profiter de plusieurs temps d'information afin que l'ensemble des collaborateurs soit sensibilisé aux enjeux d'un mois sans tabac ! Cela a fortement contribué à réduire la pression sociale autour de ce vaste sujet.
Se séparer des tentations
Se séparer des tentations
C'est une étape vitale ! Grâce au soutien de mes proches et avec un environnement de travail stimulant, j'ai pu laisser de côté plus facilement les tentations du quotidien.
La règle était simple, que ce soit avec mes colocataires ou mes collègues proches, je ne voulais plus avoir un seul briquet ou une allumette sous mes yeux ! Je leur ai donc demandé d'essayer de ne jamais en laisser trainer à des endroits où je pouvais facilement y avoir accès. Et ça a plutôt fonctionné ! Hormis quelques petits oublis, j'ai dû croiser ces objets que je me suis interdis à trois ou quatre reprises pendant mon défi. Ne pas avoir de quoi allumer une cigarette rend la consommation plus compliquée, c'est donc encore des alliés de taille dont quiconque peut se servir !
Une fois les briquets disparus de mon paysage, je me suis attaquée aux paquets de cigarettes. J'avais quelques paquets d'avance qu'un proche a bien voulu me garder. En y allant de manière progressive, j'ai fini par me débarrasser moi-même de mon dernier paquet de cigarettes. Ce fut libérateur !
La joie finale, et après ?
La joie finale, et après ?
À la fin du mois de novembre, j'ai ressenti un vrai sentiment de liberté et de fierté !
Fière car pour la première fois, j'ai réussi à tenir un mois sans tabac. Chaque jour n'a pas été des plus simples mais avec quelques adaptations de mon quotidien et l'aide des mes proches et collègues, j'ai traversé ce mois de novembre avec plus de sérénité que je ne le pensais.
Un an après, je suis heureuse de pouvoir dire que je fais officiellement partie du club des ex-fumeurs. Le mois sans tabac m'a aidé et voici les conseils que j'aimerais partager :
- ayez confiance en vous ! Vous avez tenu 30 jours, adopté de nouvelles habitudes, et vous avez prouvé que vous en êtes capable. Si vous l’avez fait une fois, vous pouvez continuer ;
- le soutien est important ! Si des moments difficiles se présentent, souvenez-vous des personnes de votre entourage qui vous ont soutenu. En cas de besoin, n’hésitez pas à appeler le 39 89 pour parler avec un professionnel de santé ;
- gardez votre motivation ! Relisez votre liste de motivations et complétez-la avec les nouveaux bénéfices que vous découvrez jour après jour !
J'ai aussi bénéficié du soutien de la Ligue a plusieurs reprises. Quelques jours avant mon défi, on m'a parlé du numéro vert (0 800 940 939) et je n'ai pas hésité à les contacter dans les moments difficiles. Leur service d'écoute a été exceptionnel dans leur accompagnement et m'ont beaucoup aidé !